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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Dimanche 22 janvier 1865

Lorsque le succès de la Belle Hélène le permettra, les Variétés se proposent de mettre à l’étude deux ouvrages importants :

Le premier dû à l’heureuse collaboration de MM. Labiche et Delacour, et qui aura pour titre l’Homme qui manque le Coche ;

Le second de M. Dumanoir qui a pris pour sujet : les Fruits secs, un titre que je n’hésite pas à céder à l’auteur des Femmes terribles, avec l’autorisation de mon chef de file, M. Philarète Chasles, qui avait bien voulu m’autoriser il y a quelques années, à annoncer notre collaboration et à prendre possesion [1] du titre de notre pièce : les Fruits secs.

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La reprise de la Fille de l’Air aux Folies-Dramatiques est un vrai succès. Je m’étais laissé prendre comme les autres à cette objection qui me paraissait assez fondée

Pourquoi les auteurs, MM. Cogniard, n’ont-ils pas repris le triomphe successif de Mmes Nathalie et Judith, alors qu’ils étaient directeurs de la Porte-Saint-Martin, du vaudeville, des Variétés ?

Eh bien j’y suis allé, et j’y retournerai, car il y a dans cette vieille féerie un mélange de sentiment et de gaieté qui ne fait pas précisément le fond des pièces actuelles. Les auteurs, du reste, ont rajeuni leur pièce d’abord par un bon rôle confié à un bon comique, Vavasseur, puis par de la musique nouvelle d’Offenbach, et, c’est vraiment une surprise d’entendre chanter si gentiment Mmes Zulma Bouflar et Martine sur cette scène où régna le La-i-tou.

Bravo à Lucette-Leininger et à Rutland-Aurèle !

N’oublions pas Camille Michel et Patounelle. Enfin avouons que pour les décors, le directeur, M. Harel, n’a jamais fait autant de frais, même pour Thérèse Lambert.

A. Dupeuty.

[1sic

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