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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Mardi 10 novembre 1868

On va reprendre aux Bouffes-Parisiens Vent du soir ou l’horrible festin, la sauvagerie musicale de MM. Ph. Gille et J. Offenbach. – C’est dans cette opérette, qui a obtenu un si grand succès il y a quelques aunées, que se trouvait l’épisode d’une montre à musique avalée par Désiré, devenu chef d’une tribu d’anthropophages.

On se rappelle ce repas fantastique dont un dieu faisait les frais, en ce sens qu’il figurait au menu à la place d’un infortuné voyageur. Les auteurs ont fait certains remaniements et le dieu qui autrefois était un ours se trouve transformé en un singe pour lequel Offenbach a, dit-on,écrit une symphonie d’un effet tout nouveau.

Jules Prével.

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