Vous avez probablement déjà entendu parler du petit théâtre de la cité Pigalle, un théâtre d’amateurs, où vers la fin de l’année ou joue des revues aristophanesques dont Paris parle pendant une semaine.
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Pigalle-Revue, cinq tableaux de MM. Chauvin, Dral et Kader, est un petit chef d’œuvre d’entrain et de bonne humeur ; c’est certainement une des plus jolies revues que j’ai vues.
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– Je suis le commissionnaire du peuple !
Et, sur un air d’Offenbach, il chante le couplet suivant, dont le député de la première circonscription, en homme d’esprit qu’il est, rira certainement.
Air des Bavards.
Oui, je suis le commissionnaire
Du beau peuple parisien.
Je suis sa bonne à tout faire,
Je ne peux lui refuser rien
Grâce à mon esprit réputé.
On veut me nommer député,
Et ma constante étude,
Est d’être une attitude.
J’ai fait ma jurisprudence
Chez Cognard et chez Brébant.
Du droit j’appris la science
Chez Plunkett et Villemessant.A moi
De mandatJe ne porte pas de médaille
Pour ne pas irriter Budaille ;
Il pourrait me voir de travers :
Chaque médaille a son revers.
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Albert Wolff.
