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Théâtres

Le Figaro – Vendredi 29 mars 1867

La Grande Duchesse est aux prises avec la censure, et serait, dit-on, assez maltraitée. Mais ses auteurs sauront bien la tirer de là.

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Si nous en croyons un ami d’Offenbach, M. Cogniard deviendrait pour la nouvelle pièce d’une prodigalité russe.

Il aurait accordé à Dupuis les 30,000 francs d’appointements réclamés par ce premier ténor des Variétés.

Gerpré, doublure de Dupuis, recevrait 9,000 francs par an.

Mademoiselle Tautin, qui remplacera mademoiselle Schneider en cas d’indisposition et reprendra les Bibelots du Diable, aurait 20,000 francs.

Mais les engagements de Christian et de Potier, deux anciens serviteurs, ne seraient pas renouvelés.

(…)

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On nous saura gré, à propos des Bouffes, de citer les judicieuses réflexions de notre maitre A. Villemot :

« Se propose-t-on encore d’y jouer l’opérette ? – Autant vaudrait jouer à la main chaude ; l’opérette n’est pas un genre, autrement que dans les proportions d’un café chantant. Ça été un accident représenté par un homme. – Les serinettes qui s’obstinent à pasticher Offenbach ne valent même pas, le Sapeur et la Gardeuse d’ours, et elles ne donnent pas de rafraîchissements. »

Jules Valentin.

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