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Le Messager du Midi – Mercredi 14 mars 1860

Le carnaval de 1860 a élé fécond en œuvres dansantes à succès. Indépendamment de l’album Strauss, qui a fait les honneurs des bals de l’Opéra, on cite dans les seules publications du Ménestrel : 1er du même maître (Strauss), les quadrilles de Geneviève de Brabant et de Croquignole, la polka des Sabots, celle de Geneviève de Brabant, la valse Souvenir d’un jour ; 2e de Musard, le quadrille pot-pourri du Carnaval des revues des Bouffes Parisiens, sa polka-mazurka Tyrolienne de l’avenir et sa valse sur la Chanson de l’Enfant, de J. Offenbach, qui a écrit pour sa revue la délicieuse polka des Timbres ; 3e d’Arban, les 2me quadrilles d’Orphée et de Geneviève de Brabant, (un bal chez Golo), la polka de Croquignole, (ronde du pont de Nantes), 4e de L. Micheli, la polka du Camp de Saint-Maur, la polka-mazurka des Baigneuses et la valse de la Roche qui pleure ; 5e de Philippe Stutz, la polka Cocorico, la polka-mazurka du magicien Tarabisco, de J. Mikel ; la quadrille russe et la polka-mazarka [1] des Baigneuses de Trouville ; de Maxime Alkan ses mazurkas-tyroliennes ; 6e enfin Desgranges, sa polka des jeux et sa réduction au piano des deux célébrés polkas allemandes : Moulinet-polka de Joseph Strauss et Pfiff-polka de Heinsdorf. Comme on la voit, la musique de danse n’a pas chômé en l’an de grâce 1860.

[1Sic

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