Nous disions, dimanche dernier, qu’Offenbach s’était rendu à Darmstadt pour s’entendre avec la direction du théâtre sur son opéra de Robinson Crusoé, qu’elle est en train de monter avec un grand luxe de décors. Le troisième acte serait complétement refondu ; entre le premier et le deuxième, on aurait le spectacle du naufrage du navire près de l’île déserte où aborde Robinson, et le maestro ajouterait, pour ces modifications, de nombreuses pages à sa partition. L’exécution des décors est confiée à Brandt ; le célèbre machiniste du grand-duc de Hesse veut en faire un prodige de mise en scène.
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De retour, mercredi, de Darmstadt, l’infatigable Offenbach s’est occupé de suite de la Princesse de Trébizonde, qui doit être donnée aux Bouffes dans les premiers jours de novembre. La pièce, qui était d’abord en deux actes, en aura trois et prendra ainsi beaucoup plus d’importance musicale. La distribution en est faite aux sommités de la troupe : Mmes Van Ghell, Fouti, Thierret, Céline Chaumont, pour laquelle le compositeur écrit de charmants couplets ; Désiré, Berthelier, Bonnet et Georges. La direction compte sur un très-grand succès.
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C’est par la Grande-Duchesse que l’opéra-bouffe a fait son apparition au Havre, sur la scène du théâtre Napoléon. Le public nombreux et sympathique qui se pressait à cette représentation permet de support que le genre sera un des éléments de succès de la saison. – La reprise du Violoneux a fait grand plaisir. Mlle Suzanne Leblanc, MM. Fleury et Beckers, chantent et jouent avec talent la mignonne partition d’Offenbach.
