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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Mardi 15 décembre 1868

Nice, vendredi.

Monsieur le rédacteur,

Je me rappelle vous avoir rencontré à Nice et à Monaco l’hiver dernier. Si, comme cela ne fait pas un doute pour moi, vous avez gardé de votre voyage un excellent souvenir, vous serez peut-être heureux d’avoir quelques détails sur une matinée musicale qui a eu lieu mercredi chez la princesse Souvoroff et qui a mis en fête toute notre aristocratique colonie.

(...)

Je reviens à notre matinée musicale qui, commencée à trois heures, a fini à cinq.

(...)

Mademoiselle Honorine a chanté ensuite la Lettre de la Périchole, avec une âme que, certes, je ne lui connaissais pas. Elle nous a fait pleurer, ma parole !

(...)

Un abonné du FIGARO.

Les Variétés répètent tous les jours la Roulette, de MM. A. Delacour et Cerny.

Les deux premiers actes marchent merveille. On médite pour le troisième quelques remaniements.

La Périchole aura encore une vingtaine de représentations jusqu’à ce que les Bouffes réclament mademoiselle Schneider.

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* *

On n’a encore rien lu, aux artistes-de la Revue en un acte projetée avec M. Siraudin, ni de la pièce destinée au double début de mesdames Zulma-Bouffar et Marie-Aimée.

(...)

Le premier acte de la pièce d’entrée de mademoiselle Schneider, la Diva, a été lu avec grand succès.

Mademoiselle Schneider appartiendra aux Bouffes, du 1er janvier prochain au 1er juin.

Au 1er juin, elle ira faire à Londres la saison pour laquelle M. Raphaël Félix l’a engagée.

Jules Prével.

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