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Petit courrier des théâtres

Le Figaro – Jeudi 24 décembre 1868

La Périchole ne sera plus jouée que jusqu’à samedi.

Lundi, reprise de la Grande Duchesse.

Offenbach a pu sortir aujourd’hui pour la première fois, délivré de la goutte, cette ennemie des gens heureux.

L’accès, qui a été long et douloureux, a retardé l’actif maestro. La pièce de rentrée aux Bouffes de mademoiselle Schneider, la Diva, n’a pu être achevée à temps.

Il en résulte que les Variétés conserveront leur fée aux recettes quinze ou vingt jours encore après le ter janvier.

Bonne nouvelle pour les dilettantes du boulevard Montmartre !

Les petits dissentiments qui ont pu exister, entre Offenbach, d’une part, et MM. Noriac et Comte de l’autre, sont tout à fait, apaisés. Il ne s’agissait – affirme-t-on aujourd’hui – que d’un malentendu et de la nécessité de bien établir les situations respectives du compositeur breveté et des directeurs indépendants et seuls responsables du théâtre des Bouffes.

M. Noriac fermera son théâtre pendant la saison d’été et la troupe complète des Bouffes, y compris les chœurs et l’orchestre, ira jouer à Bade la Princesse de Trébizonde, de MM. Tréfeu, Nuitter et Offenbach.

Et la pièce nous reviendra toute montée pour l’automne.

Jules Prével.

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