(…)
Pour parer à toute éventualité, la Grande-Duchesse de Gerolstein va se répéter en double aux VARIÉTÉS. Le rôle de Dupuis (Fritz) est étudié par Gerpré ; celui de Couder (le général Boum), par Christian ; celui de Kopp (le baron Puck), par Blondelet ; celui de Grenier (le prince Paul), par Aurèle ; celui de Mlle Garait (Wanda), par Mlle Denault ; enfin celui de Mlle Schneider (la grande-duchesse), par Mlle Taulin. — L’engagement de Couder, l’excellent général Boum, est renouvelé pour six ans.
M. le baron Taylor, président de l’Association des artistes dramatiques, a reçu des auteurs de la Belle Hélène, de Barbe-Bleue, de la Vie parisienne et de la Grande-Duchesse de Gerolstein, la lettre suivante :
« Mardi, 23 avril 1867.
« Monsieur le baron,
« Nous vous prions de vouloir bien verser dans la caisse de l’Association des artistes dramatiques la somme de mille francs. Nous désirons que cette somme soit offerte à l’Association de la part des artistes des Variétés et du Palais-Royal. Ce ne sera là qu’un très-faible témoignage de la très-grosse reconnaissance que nous leur devons.
« Veuillez agréer, monsieur le baron, l’assurance de notre considération la plus distinguée,
« Henri MEILHAC,
« Ludovic HALÉVY,
« Jacques OFFENBAH. »
La pièce destinée à la PORTE-SAINT-MARTIN par MM. Offenbach, Meilhac et Lud. Halévy, déjà nommés, aura pour litre : Panurge, opérette-bouffe en quatre actes et quatorze tableaux. Cette pièce passerait immédiatement après la Biche au bois, dont la reprise promet, dit le Figaro, toujours bien informé, d’avoir une très-longue série de représentations.
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HENRI MORENO.