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Théâtres

Le Figaro – Lundi 6 avril 1868

Quand un éditeur achète d’avance 30 ou 50,000 francs une partition d’Auber, de Verdi, d’Ambroise Thomas, de Gounod ou d’Offenbach, il semble s’étonner lui-même de sa prodigalité, et les journaux bons enfants la célèbrent volontiers.

Le public s’extasie à son tour, il admire le mécène et se demande comment ce généreux éditeur rattrapera une si grosse somme à laquelle vont s’ajouter les frais considérables de gravure, d’édition, de réclame, etc.

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L’œuvre représentée, la partition et les morceaux détachés – chant et piano – sont bien vite en vente.

Si c’est un succès comme le Premier jour de bonheur, le Trouvère, Faust, Hamlet, Orphée aux enfers, cette vente faite surtout aux virtuoses des salons qui payent la musique prix fort, produit déjà des bénéfices.

Pour peu le Figaro publie un des airs les plus applaudis, les tirages ne suffiront point aux demandes. (…)

Jules Prével.

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