1873

Courrier des théâtres

Lundi 1er décembre 1873
Au troisième acte de la Jolie Parfumeuse, Poirot, un concierge du temps, très comiquement joué par Bonnet, est un des trois mystifiés qui croient avoir passé la nuit près de Dorothée Bruscambille ; il croit si bien au bonheur, qu’il a d’ailleurs goûté en compagnie d’une suivante, qu’il demande en ces termes la main de la fausse danseuse :
Monsieur, madam’ Dorothé’ Bruscambille, Pardon, excus’ pour mon indiscrétion. J’ viens vous d’mander la main de votre fille, C’ que je n’ f’rais point, (…)
La Jolie Parfumeuse

La Soirée Théâtrale

Mardi 2 décembre 1873
Des Chiffres.
Ce que coûte une pièce à grand spectacle.
J’entendis, il y a quelque temps, dans ce coin du Café Riche où se réunissent, vers minuit, des célébrités du monde littéraire et dramatique, un de nos amis soutenir, avec une apparence de raison, que les journaux, le Figaro surtout, donnaient trop d’importance aux théâtres.
– Croyez-vous, disait-il, qu’il vaut mieux faire une méchante opérette qu’un bon roman ? Pourtant vous rendez compte du plus mince vaudeville, vous le (…)

Chronique musicale

Mardi 2 décembre 1873
RENAISSANCE : la Jolie Parfumeuse, trois actes de MM. Hector Crémieux et Blum, musique de M. Qffenbach. – GAÎTÉ : Un mot encore sur la Jeanne d’Arc de Charles Gounod.
Qui n’a lu le petit chef-d’œuvre de La Fontaine : la Fiancée du roi de Garbe ? L’histoire de Rose Michon, la jolie parfumeuse de la rue Tiquetonne, rappelle l’odyssée de la belle Alaciel : c’est comme le premier un voyage accidenté à travers la vertu et les tentations d’une jeune mariée. Il y a toutefois une différence (n’y (…)
La Jolie Parfumeuse

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