A TRAVERS PARIS
Nous recevons les nouvelles adhésions suivantes à l’inauguration du buste d’Offenbach :
Jeudi 14 octobre 1880.
Mon cher monsieur Périvier,
Chivot et moi nous partageons entièrement la manière de voir de MM. H. Crémieux, Meilhac et L. Halévy, concernant le buste futur de J. Offenbach, et nous vous prions de bien vouloir inscrire nos noms à côté de ceux de ces messieurs.
Bien à vous,
Alfred DURU
Jeudi 14 octobre 1880.
Mon cher ami,
Nous adhérons de tout cœur à la proposition de nos confrères Crémieux, Halévy et Meilhac, et nous serons très heureux de contribuer pour notre part à l’hommage dont le Figaro a eu l’heureuse idée.
Bien à vous,
Eugène LETERRIER.
A. VANLOO.
Autre lettre :
Cher monsieur Magnard,
Puisque le Figaro eu l’heureuse idée d’offrir un buste d’Offenbach au théâtre des Variétés, voulez-vous permettre au directeur des Bouffes-Parisiens de vous adressez une prière ?
Certes, je ne trouve pas mauvais que ce buste soit offert au théâtre qui a joué la Belle Hélène, Barbe-Bleue, la Grande Duchesse, les Brigands ; mais ne vous semble-t-il pas équitable que le théâtre du passage Choiseul érigé par Offenbach en 1854 et qui porte toujours sur sa façade la date glorieuse de sa fondation et le nom de son fondateur, ne soit pas oublié dans cette circonstance ?
N’est-ce pas aux Bouffes-Parisiens que Jacques Offenbach a donné les Deux Aveugles, le Violoneux, Croquefer, le Mariage aux lanternes, Mesdames de la Halle, la Chanson de Fortunio, Orphée aux Enfers, les Bavards, la Princesse de Trébizonde, etc.
A tant de titres précieux, je rappelle le théâtre des Bouffes au souvenir de votre comité. Si l’on fait des réductions du buste d’Offenbach, j’en demande la première épreuve pour le petit théâtre qu’il créa et où il se créa lui-même.
Veuillez agréer, etc.
CANTIN.
La demande de M. Cantin est trop juste pour que le Figaro n’y accède pas immédiatement.
M. Cantin aura, pour les Bouffes, une épreuve du buste d’Offenbach.
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Nous devons ajouter à ces adhésions celles des rédacteurs du Figaro qui ont été les collaborateurs de J. Offenbach, c’est-à-dire de MM. Albert Wolff, Philippe Gille, Albert Millaud, Arnold Mortier et Albert de Saint-Albin.
Le Masque de Fer.