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Mercredi soir, mademoiselle Van Ghell n’a pas pu jouer les Brigands.
Fort souffrante, elle vint cependant aux Variétés, mais là ses forces la trahirent, et elle fut obligée de rentrer chez elle au plus tôt.
On parlait d’une attaque de cholérine.
Ce fut mademoiselle Bessy qui lut le rôle de Fiorella.
Complétement remise, mademoiselle Van Ghell a reparu dès hier soir.
M. Offenbach lit aujourd’hui, aux artistes de la Gaîté, la musique des morceaux du Roi Carotte, dont M. Sardou a lu les paroles avant-hier.
M. Sardou a lu mercredi les deux premiers actes qui se composent de dix tableaux. Grand succès. Artistes enchantés.
Voici des détails très précis relativement à l’engagement de mademoiselle Schneider en Russie.
La Diva a stipulé dans ses conventions avec M. Basile Jégareff, directeur du théâtre des Bouffes et du Jardin des familles russes, à Pétersbourg, qu’elle donnerait quinze représentations à raison de quinze cents francs par soirée.
Le répertoire se composera de :
La Grande-Duchesse, jouée sous ce titre : le Sabre de mon père ;
Barbe-Bleue ;
La Périchole ;
Les Diables roses.
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Jules Prével.