Le Figaro racontant l’autre jour l’histoire d’une succession romanesque, rappelait celle de la succession Bonnet, en la qualifiant de canard.
Il paraît, c’est M. Bonnet, des Bouffes, qui l’affirme, qu’on est sur la piste de ce volatile après lequel on court depuis une trentaine d’années.
Il est bien sauvage, ce canard qu’on n’attrape jamais, mais si on le retrouve – ce que nous souhaitons au Trémolini de la Princesse de Trébizonde, – il aura sur le corps pour soixante-quinze millions de plumes.
Les directeurs de Lyon, Marseille, Bordeaux, Bruxelles, Lille, le Havre, Versailles, vont monter immédiatement la Princesse de Trébizonde, et ils se sont déjà entendus avec les éditeurs à cet effet.
Jules Prével.
Les journaux allemands racontent une anecdote assez piquante sur les maestri Wagner et Offenbach.
Il paraîtrait que Richard Wagner aurait adressé à ce dernier un libretto intitulé : Le Règne des juifs dans la musique, et aurait reçu la réponse suivante :
« Cher Wagner, vous feriez mieux d’écrire de la musique. »
Richard Wagner aurait répliqué en envoyant au maestro Offenbach la partition de de son Meistersinger, ce qui lui aurait valu cette seconde réponse :
« Cher Wagner, vous feriez mieux de continuer à écrire des libretti. »
Mademoiselle Zalma Bouffar, le charmant Fragoletto des Brigands, a reçu d’un dessinateur une lettre des plus impératives et des moins polies, par laquelle on lui enjoint d’aller poser chez un photographe dans son joli costume espagnol, le tout pour faire l’ornement d’un recueil dramatique illustré.
Le dessinateur en question demeure rue Cambronne.
Mademoiselle Bouffar a répondu par le nom de la rue.
Gustave Lafargue.