Lundi 27 septembre 1869
Les Variétés poussent vivement l’étude des Brigands.
Le premier acte est déjà mis en scène.
Gustave Lafargue.
Les Brigands
Mardi 28 septembre 1869
Un de nos confrères s’est trompé en annonçant le départ d’Offenbach pour Madrid. Offenbach n’a pas la moindre envie d’aller en Espagne : il est parti avant-hier soir pour... Etretat, où il va travailler ferme, dans un repos absolu.
La Princesse de Trébizonde, mise en trois actes, sera jouée aux Bouffes par mesdames Van Ghell, Fonti, Thierret, Céline Chaumont, pour laquelle le compositeur écrit de charmants couplets ; Désiré, Berthelier, Bonnet et Edouard-Georges,
Cette pièce passera dans (…)
La Princesse de Trébizonde
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Orphée aux Enfers
Barbe-Bleue
Jeudi 30 septembre 1869
Aux Menus-Plaisirs, le Veilleur, au Gymnase, la Veilleuse.
On propose de faire un Mariage aux lanternes.
Pas magiques, hélas !
(...)
Gustave Lafargue.
Le Mariage aux lanternes
Vendredi 1er octobre 1869
Le prince et la princesse de Galles ont assisté, mardi soir, dans l’avant-scène des premières de droite, à la représentation des Bouffes-Parisiens.
Le prince a aperçu Offenbach aux fauteuils d’orchestre ; il est sorti, a rejoint le maestro et l’a emmené se promener, pendant l’entracte, dans le passage Choiseul où Leurs Altesses ont fumé ensemble plusieurs cigarettes.
Jules Prével.
Dimanche 3 octobre 1869
Ce soir :
(...)
Au Palais-Royal, reprise de la Vie parisienne.
Jules Prével.
La Vie parisienne
Lundi 4 octobre 1869
La ronde du Kératrien
Air d’Offenbach.
(...)
Albert Millaud.
Mardi 5 octobre 1869
Vous savez que certains directeurs de province ont la manie de donner des titres de leur invention à chaque acte des pièces qu’ils font représenter.
Ces jours-ci, au Havre, l’affiche de la Grande-Duchesse portait ces sous-titres :
1er acte : Le sabre d’un père ! – 2e acte : Un grand général !! – 3e acte : Les conspirateurs !!! – 4e acte : La dégradation militaire !!!!
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Mercredi 6 octobre 1869
(...)
Au début de ce siècle et sous la Restauration, les pièces empruntées, comme celle-ci, Chez Diderot, aux annales de l’histoire et de la littérature, étaient très à la mode.
C’était ce que l’on nommait alors des galeries.
Mais ces petits tableaux où revivaient les personnages célèbres supposaient chez les auteurs de l’instruction et chez le public le goût de s’instruire.
Aussi notre époque y a-t-elle renoncé !
Nous avons remplacé ces fines études du passé par la Belle-Hélène, (…)
La Belle Hélène
Jeudi 7 octobre 1869
(...)
On dit maintenant que le nouveau directeur de la Gaîté est allé frapper à la porte d’Offenbach.
Comme c’est poli pour l’auteur de la Belle-Hélène !
Jules Prével.
La Belle Hélène
Jeudi 7 octobre 1869
Premières représentations de : la Matrone d’Ephèse, un acte en vers, de M. Verconsin ; – les Mousquetaires de Bougival, un acte, de M. Louis Leroy.
(...)
Qu’on me cite un genre auquel il n’ait pas sacrifié : il a tâté successivement, et avec des fortunes diverses, de la féerie, du vaudeville, de la comédie de mœurs : côtoyé le drame avec Fanny Lear ; risqué l’opérette avec musique, histoire d’écouler le vieux fonds de Loïsa Puget, la Muse de la famille ; le voilà maintenant qui passe à (…)
La Belle Hélène