Samedi 30 octobre 1869
On sait qu’Offenbach aime à intercaler dans ses opérettes une chanson-type... On se rappelle celle du Pot-au-feu.
Il y en aura une étourdissante de fantaisie dans les Brigands : la chanson des Bottes...
Et des bottes de cuirassiers, s’il vous plaît.
Le maestro est très content de ce petit morceau. C’est, a-t-il dit, la violette de ma partition.
Cette chanson des Bottes a été composée le jour de la saint Crépin.
Gustave Lafargue.
Robinson Crusoé
Les Brigands
Mardi 2 novembre 1869
Première représentation de Froufrou, pièce en cinq actes, de MM. Henry Meilhac et Ludovic Halévy.
Quand le rideau fut tombé, et que M. Pujol eut, au milieu des applaudissements unanimes, proclamé le nom des auteurs, mon voisin de stalle, un homme d’âge dont la pantomime, réglée sur les péripéties du drame, m’avait vivement intéressé, me dit sur un ton de profonde surprise :
– Ai-je bien entendu ? Ces messieurs Meilhac et Halévy seraient-ils les mêmes dont j’applaudissais, hier soir, la (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Belle Hélène
Barbe-Bleue
La Vie parisienne
Mardi 2 novembre 1869
Nos confrères s’évertuent à répéter que Geneviève de Brabant va être reprise aux Variétés.
En effet, cet opéra sera joué par les pensionnaires de M. Bertrand... l’été prochain !
Mademoiselle Bouffar se retrouvera là tout à point pour chanter le rôle du page qu’elle remplit aux Menus-Piaisirs, et mademoiselle Aimée fera Geneviève.
Mais d’abord, place aux Brigands.
Une indisposition de M. Offenbach retardera peut-être d’une huitaine de jours la première représentation de cette pièce (…)
Les Brigands
Geneviève de Brabant
Mardi 2 novembre 1869
Première représentation de Froufrou, pièce en cinq actes, de MM. Henry Meilhac et Ludovic Halévy.
Quand le rideau fut tombé, et que M. Pujol eut, au milieu des applaudissements unanimes, proclamé le nom des auteurs, mon voisin de stalle, un homme d’âge dont la pantomime, réglée sur les péripéties du drame, m’avait vivement intéressé, me dit sur un ton de profonde surprise :
– Ai-je bien entendu ? Ces messieurs Meilhac et Halévy seraient-ils les mêmes dont j’applaudissais, hier soir, la (…)
La Vie parisienne
La Belle Hélène
La Grande-Duchesse de Gérolstein
[Le Brésilien (comédie-vaudeville)]
Barbe-Bleue
Mardi 2 novembre 1869
Nos confrères s’évertuent à répéter que Geneviève de Brabant va être reprise aux Variétés.
En effet, cet opéra sera joué par les pensionnaires de M. Bertrand... l’été prochain !
Mademoiselle Bouffar se retrouvera là tout à point pour chanter le rôle du page qu’elle remplit aux Menus-Plaisirs, et mademoiselle Aimée fera Geneviève.
Mais d’abord, place aux Brigands.
Une indisposition de M. Offenbach retardera peut-être d’une huitaine de jours la première représentation de cette pièce (…)
Geneviève de Brabant
La Princesse de Trébizonde
Les Brigands
Lundi 8 novembre 1869
(...)
Ce soir :
(...)
Aux Bouffes-Parisiens, reprise de la Diva, avec mademoiselle Fonti dans le rôle créé par mademoiselle Schneider.
Jules Prével.
La goutte, cette maladie des heureux, fait encore des niches à J. Offenbach.
Voici que cette traîtresse qui, l’an dernier, ne s’en prenait qu’aux jambes du maestro trouve aujourd’hui que cette prise est trop maigre et s’attaque aux mains.
Il faut bien vite la mettre à la raison, mais cela exige des soins, et voici les Brigands et (…)
Les Brigands
La Princesse de Trébizonde
La Diva
Mardi 9 novembre 1869
En 1790, la Comédie italienne donna un Vert-Vert en musique, comme celui d’Offenbach. (...)
Gustave Lafargue.
Vert-Vert
Mercredi 10 novembre 1869
Des Brigands d’Offenbach aux Brigands de Schiller il y a la distance... que vous voudrez. En attendant, voici une anecdote que M. Wilké nous raconte sur ceux de Schiller.
(...)
Jules Prével.
Les Brigands
Vendredi 12 novembre 1869
Un mot de M. Boulet — eh oui ! — sur les deux collaborateurs Sardou et Offenbach.
-- Oh ! je suis tranquille, ils seront exacts et une fois à l’oeuvre ils travailleront comme deux... maigres
Gustave Lafargue.
Le Roi Carotte
Jeudi 18 novembre 1869
Monsieur le rédacteur,
Une petite rectification à votre anecdote d’hier. L’auteur de l’opérette : les Deux Chevaliers, c’est moi.
Jamais cette pièce ne m’a été refusée, puisque je ne l’ai pas encore présentée et que j’attends qu’Offenbach me la demande à genoux. J’en ai bien parlé un directeur, mais rien que l’idée de la jouer lui a fait faire faillite, et je me crois par conséquent dégagé envers lui.
Agréez, etc.
Philippe Gille.
Gustave Lafargue.