1875

Courrier des Théâtre

Mardi 19 octobre 1875
Ce soir :
Aux Variétés, première représentation de la Boulangère a des écus, opéra-bouffe en trois actes, de MM. Meilhac et Halévy, musique de M. Jacques Offenbach.
Lever de rideau à huit heures et demie. ___
Il est rare qu’un auteur ait trois pièces à la fois sur la même affiche ; il est plus rare encore qu’il donne trois nouveautés dans la même huitaine. C’est cependant le cas d’Offenbach, dont les premières vont avoir lieu pendant la même semaine ; aujourd’hui la Boulangère aux (...)
Le Voyage dans la lune La boulangère a des écus La Créole

La Soirée Théâtrale – La Boulangère a des écus

Mercredi 20 octobre 1875
Voici le premier événement théâtral, la première soirée à sensation de la saison nouvelle. Après huit jours de relâche, La Boulangère a des Ecus vient de faire son apparition sur l’affiche des Variétés.
Et, à ce propos, commençons, par démentir le bruit qu’un de nos confrères – évidemment mal informé – répandait tantôt, dans les couloirs
Il est absolument faux que l’Assistance publique ait l’intention de prélever, à l’avenir un droit de dix pour cent sur les relâches des théâtres en (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Les Brigands La Belle Hélène La Périchole La Vie parisienne La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Mercredi 20 octobre 1875
La pièce qui, aux Bouffes, doit servir de lever de rideau à la Créole, est un acte intitulé Oiseau léger !
Oiseau léger ! est dû à la collaboration des auteurs de la Créole, et sera représenté quelques jours après ce dernier ouvrage. ___
M. Hennequin, profitant du grand succès de son Procès Veauradieux, vient d’imiter Offenbach en faisant recevoir des pièces dans trois théâtres de genre.
D’abord, un vaudeville en quatre actes avec M. Delacour – sous le titre de Un jeu dangereux – et (...)
La boulangère a des écus La Créole

Théâtre des Variétés

Jeudi 21 octobre 1875
Première représentation de la Boulangère a des écus, opéra bouffon en trois actes, par MM. Henri Meilhac, Ludovic Halévy, musique de M. Jacques Offenbach.
Gallet, l’épicier-chansonnier, l’ami de Piron, de Collé, de Panard, passe pour être l’auteur de la ronde populaire : La Boulangère a des écus. La pièce est grossière et assez plate, et si Gallet avait fait de mauvaises affaires dans sa boutique de la pointe Sainte-Eustache, il ne fit jamais banqueroute à l’esprit dans sa triple (...)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Jeudi 21 octobre 1875
La pièce qui, aux Bouffes, doit servir de lever de rideau à la Créole, est un acte intitulé Oiseau léger !
Oiseau léger ! est dû à la collaboration des auteurs de la Créole, et sera représenté quelques jours après ce dernier ouvrage. ___
Invasion littéraire belge.
M. Hennequin, profitant du grand succès de son Procès Veauradieux, vient d’imiter Offenbach en faisant recevoir des pièces dans trois théâtres de genre.
D’abord, un vaudeville en quatre actes avec M. Delaqour – sous le (...)
[Projet non abouti (ou nom modifié)] La boulangère a des écus La Créole

Gazette des Tribunaux

Vendredi 22 octobre 1875
Tribunal de Commerce : M. Delannoy, du Vaudeville, contre M. Jacques Offenbach.
M. Offenbach, pendant qu’il était directeur de la Gaîté, a eu l’idée de monter une grande féerie ayant pour titre Don Quichotte. Il a cherché quel était l’acteur, à Paris, dont le physique et le talent pourraient le mieux convenir au rôle du chevalier de la Triste Figure, et son choix s’est arrêté sur M. Delannoy, du Vaudeville.
En vertu d’un traité qui porte la date du 28 décembre 1874, M. Delannoy s’est (...)
[Projet non abouti (ou nom modifié)]

La Soirée Théâtrale

Vendredi 22 octobre 1875
Les nerfs se sont détendus aux Variétés et les artistes y ont repris – dans les coulisses et au foyer – la bonne humeur et l’entrain qu’ils ont toujours sur la scène. Inutile de dire que la salle est comble. C’est derrière un portant que j’ai écouté, ce soir, le premier acte. Et, à propos de ce premier acte, je dois rendre justice au bataillon de pages qui vient y chanter de si jolis couplets : presque toutes les dames qui le composent sont jolies et ont de jolies voix – ce qui est rare. A (...)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Vendredi 22 octobre 1875
La veille de la première de la Boulangère, un certain nombre de morceaux ont été supprimés par les auteurs pour alléger leur œuvre. Voici, entre autres, deux couplets qui ont été coupés :
I
Sous la Régence,
On n’a pas de scrupul’s étroits…
Deux amours menés à la fois,
C’est quasiment de l’innocence !
On peut même aller jusqu’à trois,
Sous la Régence !
II
Sous la Régence,
Un’ personne qu’a des attraits
S’amus’ d’abord, s’ marie après…
Ça ne tir’ pas à conséquence…
On n’y (...)
La Jolie Parfumeuse La boulangère a des écus La Créole

Courrier des Théâtre

Samedi 23 octobre 1875
(…)
La première représentation du Voyage dans la Lune, qui avait été annoncée pour aujourd’hui – je n’y avais jamais cru – est remise à lundi.
Demain, dimanche, répétition générale, à huis clos absolument exigé. ___
Nous recevons la lettre suivante :
« Monsieur le rédacteur,
 » On a dit que j’avais offert mille francs d’une avant-scène à la première de la Boulangère. Je n’ai jamais songé à faire cette dépense un peu folle pour n’en point profiter.
En effet, ma présence ce (...)
Le Voyage dans la lune

Courrier des Théâtre

Dimanche 24 octobre 1875
Le Sportsman nous donne ce matin une nouvelle importante à propos de la Boulangère :
MM. Meilhac et Halévy travàillent à un troisième acte tout différent de celui que l’on joue en ce moment. La pièce se dénouera dans un autre décor ; l’acte sera absolument remanié.
Avec des auteurs ingénieux comme MM. Meilhac et Halévy, on n’est pas inquiet du sort d’une pièce, et les changements qu’ils apporteront, vers la quinzième représentation, ne pourront manquer de grossir l’encombrement qui se (...)
Le Voyage dans la lune La boulangère a des écus

Rechercher