1875

Courrier des théâtres

Samedi 11 septembre 1875
Aujourd’hui, lecture, au théâtre des Bouffes-Parisiens, de Friquette, un acte de MM. Deforges et Laurencin, musique d’Offenbach pour Mme Théo, MM. Daubray et Colombey ;
Le Mariage d’une Etoile, un acte de MM. E. Grangé et Bernard, musique de Serpette.
Ce spectacle précédera la Créole, dont la lecture aura lieu lundi prochain.
Gustave Lafargue.
[Projet non abouti (ou nom modifié)] La Créole

Courrier des théâtres

Dimanche 12 septembre 1875
Nous apprenons la mort de Mlle Marie Cico, qui, lorsque Offenbach reprit à la Gaïté Orphée aux Enfers, chanta le rôle d’Eurydice.
Marie Cico avait débuté fort jeune aux Bouffes du passage Choiseul. Pendant qu’elle y créait une foule de rôles, elle étudiait sérieusement le chant, et elle put débuter bientôt à l’Opéra-Comique, où elle fit plusieurs créations et chanta presque tous les rôles des pièces d’Auber qui sont au répertoire.
Actrice un peu froide, mais non sans talent la pauvre (…)
Orphée aux Enfers La Vie parisienne La Jolie Parfumeuse

Échos de Paris

Mardi 14 septembre 1875
Les auteurs de la Boulangère aux écus
Triolet
Halévy passe avec Meilhac…
Vous dites : Ce sont les deux frères,
Deux jumeaux nés du même sac !
Halévy passe avec Meilhac…
Quand avec eux passe Offenbach,
Vous songez aux Trois Mousquetaires…
Halévy passe avec Meilhac,
Vous dites « Ce sont les deux frères ! »
Le Masque de fer.
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Mercredi 15 septembre 1875
Hier, au théâtre des Bouffes-Parisiens, lecture de la Créole, opéra-comique en trois actes d’Albert Millaud, musique d’Offenbach.
Les rôles ont été distribués comme il suit : Dora Mme Judic Le commandant de Feuille-Morte M. Daubray René Mme Van-Ghell (Spécialement engagée pour ce rôle.) Frontignac M. Cooper (Prêté pour la pièce par M. Bertrand à M. Comte.) Saint-Chamas M. Fugère Antoinette Mlle Luce Couturier (débuts).
Offenbach a lu en personne les trois actes de sa (…)
La Créole

Courrier des théâtres

Samedi 18 septembre 1875
Un de nos confrères annonce qu’après le Voyage dans la lune, et avant Paul et Virginie, le théâtre de la Gaîté jouera une féerie de MM. Tréfeu et Victor Koning.
Notre confrère se trompe. L’ouvrage dont il veut parler est une grande pièce de MM. Edouard Cadol et Koning, qui a même été annoncée par la nouvelle direction sous le titre provisoire du Cheveu du Diable.
Aujourd’hui, cette pièce a un titre définitif, dont voici la primeur :
La Belle aux cheveux d’argent.
Jules Prével.
Le Voyage dans la lune

Gazette des Tribunaux

Dimanche 19 septembre 1875
Tribunal de Commerce : Mlle Hortense Schneider et M. Bertrand, directeur des Variétés.
Mes confrères des théâtres ont parlé, il y a quelque temps, du différend qui s’est élevé entre M. Bertrand, directeur des Variétés, et Mlle Hortense Schneider.
Voici, scrupuleusement résumés, les faits qui ont donné naissance à ce différend :
MM. Meilhac et Halévy ont fait recevoir aux Variétés une opérette, musique d’Offenbach, intitulée : la Boulangère à des écus. Mlle Schneider avait été d’abord (…)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Lundi 20 septembre 1875
La pièce de MM. Gondinet et Costé, qui sera jouée aux Variétés, après la Boulangère, a pour titre :
Le Dada.
Puissent ces messieurs, en enfourchant le leur, galoper sur la route du succès !
Jules Prével.
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Jeudi 23 septembre 1875
On parle beaucoup, en ce moment, du fameux canon-monstre que la Prusse se propose d’envoyer à l’exposition de Philadelphie. Il paraît qu’il n’y aura pas au monde de bateau assez vaste pour le transporter, ni de machines assez puissantes pour en assurer l’installation.
Eh bien, ce canon fameux, ce canon gigantesque n’est qu’un joujou, un canon miniature, un canon d’enfant auprès de celui qui doit figurer à la Gaîté, dans le Voyage dans la Lune. Toute la nuit dernière, après la (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Le Voyage dans la lune

Courrier des théâtres

Vendredi 24 septembre 1875
(…)
La reprise des Trois Epiciers, qui aura lieu soir-là, servira à attendre la Boulangère a des écus. Mais, comme les répétitions de l’opéra d’Offenbach, Meilhac et Halévy sont très avancées, il est à peu près certain que les Trois Epiciers ne seront joués que six fois, c’est-à-dire jusqu’au dimanche 3 octobre.
On commencera les relâches le lundi 4, et la Boulangère sera jouée le vendredi 8.
Jules Prével.
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Dimanche 26 septembre 1875
M. Bertrand, ainsi que nous l’avons annoncé l’autre jour, a écrit Mlle Schneider pour la prier, en vaincu généreux, de venir vendre des fleurs ou des rafraîchissements au foyer des Variétés, le soir où aura lieu la representation au profit de la mère de Grenier.
Il lui a même envoyé, à son hôtel de l’avenue l’Impératrice, un ambassadeur chargé de rapporter la réponse de la diva.
Mais Mlle Schneider a trouvé assez étrange que l’on vint lui demander un pareil service dans un théâtre où (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène La Périchole Barbe-Bleue

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