1875

La Soirée Théâtrale

Mardi 28 septembre 1875
Les apprêts d’une grosse machine
Arrêtez-vous un instant à regarder les affiches. Vous y verrez qu’on joue ce soir les Huguenots, le Philosophe sans le savoir, le Pré aux Clercs, la Vie Parisienne, la Dame aux Camélias, la Cagnotte, la Jolie Parfumeuse, la Chatte Blanche, le Fils du Diable, Giroflé-Girofla, les Cent Vierges et la Closerie des Genêts ! Une seule nouveauté : les Muscadins.
Cependant les soirées sont devenues fraîches et, petit à petit, le monde commence à rentrer en (...)
La Vie parisienne Le Voyage dans la lune La Jolie Parfumeuse

Courrier des théâtres

Mardi 28 septembre 1875
La Gaîté fera bientôt relâche pour répéter généralement le Voyage dans la lune. On ne donnera plus que neuf fois la Chatte Blanche.
Jules Prével.
Le Voyage dans la lune

Échos de Paris

Mardi 28 septembre 1875
Il est bien peu d’individus qui n’aient ou un tic ou une habitude, ou un mot qui dans leur bouche se répète plus souvent que tout autre, par manie ou par métier.
Ainsi, il est évident, que le mot que M. Halanzier, par exemple, dit le plus souvent est Opéra.
Cherchons, si vous le voulez bien, les mots qui forcément doivent revenir sur la langue de gens connus, et mettons-les en regard.
M. Savary dit : Rouher. M. Rouher : Trochu. M. Trochu : Gambetta. M. Gambetta : Naquet. M. Naquet : (...)
Orphée aux Enfers

Courrier des théâtres

Mercredi 29 septembre 1875
Voici la distribution exacte de la Boulangère, qui ne passera aux Variétés que dans la seconde quinzaine du mois d’octobre. Bernadille, MM. Dupuis Flammèche, Berthelier Délicat, Léonce Coqbert, Baron Le mercier, Blondelet Un voleur, Bordier Un traitant, Monti Margot, Mmes Aimée Toinon, Paola Marié Un page, Heumann
Gustave Lafargue.
La boulangère a des écus

La Soirée Théâtrale

Jeudi 30 septembre 1875
On a donc repris Les Trois Epiciers au théâtre des Variétés. – Au théâtre des Variétés de Carpentras ? – Non pas, s’il vous plait, à celui de Paris, au théâtre du boulevard Montmartre, entre le café des Variétés et le café de Suède… – Pas possible ! Mais c’est province en diable ! On ne joue plus Les Trois Epiciers que dans les villes de quatrième catégorie ! – Tout ce que vous voudrez, ô lecteur sceptique ; ce qui est bien certain, c’est que Les Trois Epiciers se donnent tous les soirs, à (...)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Samedi 2 octobre 1875
Nous avons annoncé avant-hier la démission de M. Campocasso. Son prédécesseur, M. Arsène Houssaye, qui envoie trois ou quatre fois par mois à un journal de New-York une lettre sur la Vie parisienne, raconte d’une façon piquante, dans sa dernière correspondance du 18 septembre, l’histoire de sa royauté de six semaines. Tâchons d’être le premier à traduire et à publier cet intéressant document : Un roi de six semaines
Je viens de passer par une petite royauté de six semaines ; ce qu’il y a (...)

Courrier des théâtres

Dimanche 3 octobre 1875
C’était hier aux Bouffes-Parisiens, la 200e représentation de la Jolie Parfumeuse. Je vous laisse à penser ce que Théo a reçu de fleurs et de madrigaux, plusieurs même de ses partisans avaient avancé leur retour à Paris pour la circonstance.
Du reste, cette reprise a été des plus fructueuses, et les recettes se maintiennent encore à un chiffre tel que la direction a mis de côté le spectacle coupé qu’elle se proposait de donner.
La Jolie Parfumeuse ira vaillamment jusqu’à la Créole, (...)
La Jolie Parfumeuse La Créole

La diminution des ministères ou les conséquences de la crise

Lundi 4 octobre 1875
Nous l’avons tous lu ; les journaux sont unanimes, il n’y a plus à y revenir, le mal est fait ; tout n’est pas perdu, mais tout est compromis le ministère est sorti de la crise, mais diminué, amoindri.
(…)
M. Léon Say était redevenu blond cendré ; M. Dufaure, qui est assez gros, était devenu mince et fluet comme Offenbach lui-même. Quant à M. Decazes, il avait tellement diminué qu’il ne lui restait plus que la tête.
(…)
Albert Millaud.

La Soirée Théâtrale

Mercredi 6 octobre 1875
Je viens de rencontrer, dans un théâtre que je ne nommerai pas, un directeur, que je ne nommerai pas, à la recherche d’une saynète pour une petite actrice – cabotine serait le mot plus juste – que je ne nommerai pas davantage.
Voici l’histoire. J’en garantis l’authenticité, et il est bien certain que j’aurai, avant peu, l’occasion de vous en nommer les héros.
La petite actrice – cabotine serait le mot plus juste – soupait, il y a quelques nuits, au Café Anglais, avec une demi-douzaine (...)
La Périchole La Jolie Parfumeuse Pomme d’api La boulangère a des écus La Créole

La Soirée Théâtrale

Vendredi 8 octobre 1875
Il n’y a pas bien longtemps, quand une pièce atteignait sa centième représentation, c’était un événement dont les journaux de Paris s’occupaient pendant huit jours au moins. On illuminait le théâtre où ce fait considérable venait de s’accomplir, on le pavoisait de haut en bas, les auteurs envoyaient des cadeaux à leurs interprètes et les directeurs leur distribuaient des gratifications ; les critiques retournaient voir l’œuvre centenaire et en reparlaient dans leurs feuilletons ; bref, aux (...)
La Jolie Parfumeuse

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