Ofltenbach peut, aujourd’hui, partir tranquille pour Nice. Ses deux grandes pièces sont lancées. Voici les recettes des Brigands :
Francs. | ||
Vendredi, | 1re représentation, | 2,179 » |
Samedi, | 2e – | 3,281 » |
Dimanche, | 3e – | 5,501 » |
Lundi, | 4e – | 4,167 » |
Mardi, | 5e – | 4,669 50 |
Mercredi, | 6e – | 4,703 » |
Jeudi, | 7e – | 4,674 50 |
Vendredi, | 8e – | 4,916 50 |
Samedi, | 9e – | 5,102 » |
Hier soir, | 10e – | 5,550 » |
Jules Prével.
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Un opéra-comique, dû à la collaboration de MM. Offenbach, Meilhac et Halévy, sera représenté au théâtre de MM. de Leuven et du Locle en octobre 1871.
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A propos d’Offenbach, nous remarquons que les journaux très avancés l’éreintent à plaisir. Les conséquences de ces éreintements sont désastreuses, jugez-en :
Hier les Brigands ont fait 5,500 fr. 50 cent., et la Princesse de Trébizonde, 4,800 francs.
On ne peut pas faire davantage.
Nous avons cependant voulu connaître la cause de cette malveillance non justifiée, et voici ce que nous avons trouvé :
Offenbach a une soeur.
Cette soeur est mariée à M. Mittchell.
M. Mittchell écrit dans le Constitutionnel.
Et le Constitutionnel n’est pas irréconciliable.
Est-ce assez joli ?
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Mademoiselle Géraldine, que l’on n’a pas oubliée à Paris, et qui a eu le tort de s’expatrier, vient de remporter un très grand succès dans la Grande-Duchesse, à Valparaiso et à Santiago.
Gustave Lafargue.