La Revanche d’Iris, comédie en un acte, en vers, par M. Paul Ferrier.
M. Sainte-Beuve écrivait dans sa jeunesse, au-dessous d’une jolie pièce de vers d’un de ses recueils : « Il faudrait ici de la musique de Gluck. » Je pensais, en entendant l’aimable comédie de M. Paul Ferrier, qu’il manquait peut-être à ces vers légers de la musique d’Offenbach.
La poésie est descendue de l’Orphée de Gluck à l’Orphée aux Enfers. Il faut s’arrêter là, et essayer de remonter un peu le coteau.
La Revanche d’Iris n’est pas la vengeance d’une déesse contre les faiseurs de vers qui se sont moqués d’elle, contre les faiseurs d’opérettes qui ont rhythmé d’une façon grotesque la marche des divinités sur l’herbe fleurie des jardins de la terre : cette messagère du ciel abandonne l’Olympe, où l’on se grise sans doute sur un air de la Belle Hélène, pour continuer la parodie commencée et pour débaucher Diogène.
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Louis Ulbach.