1875

La Soirée Théâtrale – Don Juan à l’opéra – Rigoletto aux Italiens

Mardi 30 novembre 1875
(…) On m’a raconté, à propos de l’acte du menuet, une anecdote assez curieuse.
Mozart dirigeait lui-même toutes les répétitions de son opéra. A la première répétition générale, peu satisfait de la manière dont la signra Bondini exprimait la terreur de Zerline dans le finale du premier acte, Mozart quitta subitement l’orchestre et monta sur la scène. Il fit recommencer le finale à partir du minuetto. Caché derrière une coulisse, il attendit le passage en question, et puis s’élança tout à (...)
La Haine (drame)

Courrier des théâtres

Mardi 30 novembre 1875
Léonce souffre d’une douleur à la jambe. Il a été remplacé dimanche par M. Haymé dans son rôle, d’agent de police, de la Boulangère a des écus. ___
Les Pétersbourgeois ne vont pas s’ennuyer cet hiver.
Ils auront – nous l’avons déjà dit l’autre jour – Zulma Bouffar pendant, près de deux mois.
Ce que nous n’avons pas ajouté – parce que nous ne le savons que depuis cinq minutes – c’est qu’ils auront aussi, en janvier et en février, Mlle Aimée, qui leur donnera la Boulangère.
Enfin, (...)
La boulangère a des écus

Courrier des théâtres

Mercredi 1er décembre 1875
Madame l’Archiduc poursuit, à Bruxelles, sa triomphale carrière. Mme Théo y obtient un succès qui va croissant tous les soirs. Offenbach, afin de constater par lui-même l’enthousiasme des Bruxellois pour la pièce et sa ravissante interprète, vient de partir pour la capitale de la Belgique.
Gustave Lafargue.
Madame l’Archiduc

Courrier des théâtres

Dimanche 5 décembre 1875
Après la reprise de la Timbale d’Argent, à laquelle succédera celle de Madame l’Archiduc, la première nouveauté que montera le théâtre des Bouffes-Parisiens, sera une opérette en trois actes, les Trois Margot, de MM. Bocage et H. Chabrillat, musique de M. Cœdès.
Le principal rôle de cette pièce sera joué par Mme Théo, qui ne fera point à Paris d’autre création avant celle des Trois Margot.
(…)
Gustave Lafargue.
Madame l’Archiduc

Courrier des théâtres

Lundi 6 décembre 1875
L’arbitrage dont il avait été question n’ayant pu aboutir, M. Offenbach se décide à faire un procès à M. Vizentini.
M. Offenbach n’a pas la prétention de s’opposer à la transformation du théâtre de la Gaîté en Théâtre-Lyrique, mais comprenant que la nature des charges inhérentes à l’exploitation du Théâtre-Lyrique, essentiellement consacré aux jeunes compositeurs, est incompatible avec les engagements pris à son égard par M. Vizentini et l’exécution de ses conventions, il est tout (...)

Courrier des théâtres

Mardi 7 décembre 1875
Depuis hier les Variétés jouent la Vie Parisienne : ce qui ne veut pas dire que la Boulangère ait cessé de vivre. M. Bertrand en a seulement suspendu les représentations, en attendant le nouveau troisième acte que préparent MM. Meilhac, Halévy et Offenbach. Nous aurons donc, au commencement de l’année prochaine, une reprise de la Boulangère, revue, corrigée et augmentée.
Ce nouveau troisième acte, d’ailleurs, est presque terminé. Offenbach l’attend pour l’emporter avec lui à Vienne et le (...)
La Vie parisienne La boulangère a des écus

La Soirée Théâtrale – L’apôtre Sarcey

Mercredi 8 décembre 1875
J’allais commencer ma promenade à travers les théâtres, lorsque le facteur me remit une lettre de province.
Bien intéressante, cette lettre. Elle arrivait de Reims, et un abonné du Figaro prenait la peine de m’y raconter une soirée théâtrale rémoise que les Parisiens apprécieront, j’espère.
Sarcey, Francisque Sarcey lui-même, non content d’avoir un feuilleton hebdomadaire pour combattre l’opérette, de prononcer son oraison funèbre dans les conférences qu’il fait de temps en temps à (...)
Orphée aux Enfers

La Soirée Théâtrale

Jeudi 9 décembre 1875
(…) Saluons donc, en passant, la mémoire de ce malheureux confrère et allons aux Variétés où l’on a repris la Vie parisienne.
L’opérette ne se jouera que peu de jours. Lundi prochain, mardi au plus tard, on donnera la revue qui formera avec un ou deux petits actes suffisamment attrayant. On y verra Berthelier en Guignol, Barron en Gnafron, puis Berthe Legrand qui imitera Zulma Bouffar dans la fameuse scène des charlatans du Voyage dans la Lune. On y verra aussi…
Mais parlons de la Vie (...)
Orphée aux Enfers La Vie parisienne Le Voyage dans la lune

Courrier des théâtres

Jeudi 9 décembre 1875
Au théâtre des Bouffes-Parisiens, la Créole légèrement atteinte par les premiers froids, a retrouvé ses grandes recettes, et pourra traverser vaillamment les fêtes du nouvel an.
Ce n’est donc pas avant la première quinzaine de janvier que sera jouée la Timbale d’argent, avec la distribution suivante :
Mme Judic – Molda.
Mme Paola-Marié, que M. Bertrand a mise obligeamment à la disposition de M. Comte, jouera le rôle de Muller.
Mlle Debreux reprendra son rôle de Fichtel.
M. (...)
Madame l’Archiduc La Créole

La Soirée Théâtrale – La morale au théâtre

Vendredi 10 décembre 1875
On prépare, pour dimanche prochain, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, une matinée dont on s’occupait beaucoup ce soir, dans le monde des coulisses. Ce n’est pas à cause de la pièce qu’on y jouera, non. C’est encore une question de conférence. M. Paul Féval va ajouter un pendant à son fameux Théâtre moral, qui fit tant de bruit l’année dernière. Comme il a vu que sa croisade contre l’art dramatique moderne n’a absolument servi à rien, il a l’intention de la recommencer. (…)
Avant donc (...)
Le Voyage dans la lune La Créole

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