Mardi 8 juin 1869
Nouvelles des Bouffes de Bordeaux : débuts très brillants, pluie de fleurs pour les dames ; accueil très chaud à Mesdames Thierret et à Désiré dans l’Ile du Tulipatan.
Gustave Lafargue.
L’Île de Tulipatan
Lundi 14 juin 1869
Un incident comique vient de signaler, à Londres, la seconde représentation de la Grande-Duchesse par Dupuis et mademoiselle Schneider.
Voici comment M. Raphaël Félix raconte lui-même la chose au directeur du Morning-Post :
Monsieur,
Hier soir mardi on léger accident, heureusement sans suite et sans gravité, a retardé de vingt minutes la représentation de la Grande-Duchesse.
Une explosion de gaz, survenue dans la salle des rafraîchissements du parterre, a brisé quelques vitres ; cela (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Mardi 15 juin 1869
Nous avons reçu de Bordeaux, sur les troubles de cette ville, une lettre d’un artiste que vous reconnaîtrez peut-être à son langage !
Tout n’est pas rose dans la vie d’artistes nomades : nous avons la chance de tomber en pleine élection girondine. Lundi dernier, nous n’avons pas pu jouer, le théâtre étant cerné par la troupe, pas la nôtre ! mais celle du grand metteur en scène.
Mardi, la chanson de Fortunio se mariant avec la Marseillaise manquait peut-être un peut de charmes.
Les (…)
La Chanson de Fortunio
Mercredi 16 juin 1869
Le ténor Dupin vient de signer un engagement de trois ans avec le théâtre des Variétés.
Il doublera Dupuis dans ses plus importantes créations et débutera par Fritz de la Grande-Duchesse de Gérolslein.
Jules Prével.
Voici ce que l’on peut lire sur des affiches de trois mètres de long, collées sur tous les murs de Londres ; nous donnons la traduction, bien entendu :
THÉATRE DE SAINT-JAMES
SCHNEIDER
et
DUPUIS
MAINTENANT OUVERT (?)
Gustave Lafargue.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Vendredi 18 juin 1869
Offenbach – en rupture d’Etretat – rencontrait mardi soir, au café Riche, onze personnes de sa famille, entre autres MM. Gaston et Robert Mitchell, M. et madame Charles Comte, M. et madame Lenz, etc.
Après une séance de deux heures, le maestro se lève et se dispose à prendre congé.
-- Du tout, du tout, s’écrient en chœur les convives, nous ne vous quittons pas de la soirée !
-- Mais j’ai des courses à faire...
-- Nous les ferons avec vous... Où vous irez, nous irons !
Et tout le monde (…)
La Diva
Samedi 19 juin 1869
Berthelier est à Lyon. Il y joue la Vie parisienne avec un succès fou. La première représentation, qui a eu lieu mardi, a fait une recette de 2,331 francs 25 centimes.
Berthelier finira son engagement à Lyon le 15 juillet. A cette époque, il sera remplacé par mademoiselle Scriwaneck.
Le 1er août, madame Thierret et Berthelier joueront l’Ile de Tulipatan à Deauville, pendant les courses.
Du 3 au 10 août, ils seront à Vichy, et Berthelier retournera le 25 à Lyon pour le Canard à trois (…)
La Vie parisienne
L’Île de Tulipatan
La Périchole
Jeudi 24 juin 1869
Mademoiselle Géraldine, la jolie transfuge des Bouffes, qui a chanté l’hiver dernier à Nice, avec grand succès, le répertoire d’Offenbach : La Gande Duchesse, la Belle Hélène, Barbe-Bleue, etc., vient de signer avec la direction de Valparaiso, un engagement aux appointements de trente mille francs.
Un extrait de notre pittoresque correspondance de Bordeaux.
A vous de deviner le nom du... Sévigné.
Bordeaux, 20 juin 1869.
... Mademoiselle Fonti a eu un évanouissement sérieux hier, à la (…)
La Grande-Duchesse de Gérolstein
La Belle Hélène
Barbe-Bleue
Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien)
L’Île de Tulipatan
Vendredi 25 juin 1896
Madame Ugalde chantera samedi la Grande-Duchesse, à Saint-Germain, au bénéfice de madame Chéret.
Gustave Lafargue.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Samedi 26 juin 1869
Les dernières recettes de Patrie ! seront dignes des premières elles varient de 4,500 à 5,000 et 5,500 francs !
Heureux Raphaël, et chaque matin une dépêche lui apporte la recette de la veille à Londres : 7,500 ou 8,000 francs réalisés par la Grande-Duchesse.
Gustave Lafargue.
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Mercredi 7 juillet 1869
Mademoiselle Devéria, l’étoile du Théâtre-Français de Saint-Pétersbourg, est attendue à Paris, où elle ne tardera pas à marquer sa place.
(...)
A l’âge de onze ans, elle suivit sa famille en Russie, où son père, alors premier rôle à la Porte-Saint-Martin, fut engagé pour le Théâtre-Impérial de Saint-Pétersbourg.
Elle y débuta ayant à peine dix-sept ans, avec un tel succès, qu’elle fut engagée par ordre, – exceptionnellement et sans précédent, en qualité de premier sujet.
Elle joua (…)
La Belle Hélène
La Princesse de Trébizonde