1867

Théâtres

Lundi 7 octobre 1867
C’est lundi 15 que doit avoir lieu, au théâtre des Variétés, le bénéfice de mademoiselle Schneider.
Nous avons dit que dans cette représentation mademoiselle Schneider devait jouer un acte de chacune de ses trois dernières créactions : la Belle Hélène (1er acte), Barbe-Bleue (1er acte), et la Grande duchesse de Gerolstein (2e acte).
En outre, et ceci ne sera pas le plus mince attrait de la représentation, la Musique hongroise du café Fanta, à l’Exposition, prêtera son concours à la (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Barbe-Bleue Lischen et Fritzchen

Théâtres

Mardi 8 octobre 1867
Mademoiselle Zulma Bouffar, prêtée par le Palais-Royal, ira créer aux Menus-Plaisirs, dans la future Geneviève de Brabant, un rôle important, composé de quatre ou cinq travestis différents.
M. Gaspari vint aussi d’engager, pour lui faire jouer le rôle de Charles-Martel, M. Lesage qui, du Théâtre-Français, où il fit un court séjour, passa au Théâtre-Lyrique et y chanta les barytons.
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Un programme de concert bruxellois nous apporte cet amusant coq-à-l’âne :
La Grande Duchesse, (...)
Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein Geneviève de Brabant La Vie parisienne

Théâtres

Mercredi 9 octobre 1867
On nous assure que mademoiselle Schneider est allée, il y a quelques jours, à sa répétition du Châtelet, que M. Hostein et les auteurs de Gulliver étaient absents, qu’il n’y avait là que M. Rey, régisseur, et que mademoiselle Schneider s’en est allée furieuse.
De retour chez elle, elle aurait écrit à M. Hostein qu’une artiste de sa valeur ne se dérangeait jamais inutilement, et qu’elle désirait désormais que le directeur et les auteurs fussent présents quand elle viendrait répéter.
Les (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Jeudi 10 octobre 1867
Hier soir, lisons-nous dans le Droit, la voiture de M. Offenbach a renversé sur le boulevard Montmartre, le jeune L., âgé de sept ans, musicien ambulant, qui se tenait au milieu de la chaussée, chantant une chanson italienne qui a pour refrain : « Viva la Francia ! viva l’Italia ! et viva Garibaldi ! »
M. Offenbach descendit immédiatement de sa voiture, et, relevant l’enfant qui avait été blessé à la tête, il lui dit donner des soins et lui mit dans la main une pièce de 20 fr.
Le petit (...)

Théâtres

Samedi 12 octobre 1867
M. Offenbach vient d’adresser la lettre suivante à MM. les membres du Comité de la Société des auteurs dramatiques :
Messieurs,
J’ai l’honneur de vous faire savoir que, depuis plusieurs semaines, un café-concert s’est emparé de l’une des pièces de mon répertoire à mon insu et au détriment de mes intérêts matériels et moraux.
Je vous demande pardon, messieurs, de vous entretenir de cette mince affaire ; je sais que vous n’avez guère le temps de vous occuper des petits compositeurs (...)
Le Violoneux

Échos de Paris

Dimanche 13 octobre 1867
(…) Voici le théâtre des Menus-Plaisirs devenu un véritable théâtre ; après les Petits Crevés, la Geneviève de Brabant qu’on a si peu entendue aux Bouffes, et qu’Offenbach a si bien remaniée qu’il en a fait une pièce entièrement nouvelle. (…) ___
M. Belmontet, se trouvant en villégiature au château de Ratapoil-sur-Adour, a improvisé une chanson en l’honneur de madame Auguste Retinos (de Dax).
Nous n’hésitons pas à la publier, pensant que le maëstro Offenbach se laissera tenter par le (...)
Geneviève de Brabant

Théâtres

Dimanche 13 octobre 1867
Mon cher Villemessant,
Les membres de la Commission n’ont pas reçu la lettre que M. Offenbach annonce leur avoir adressée.
C’est par le Figaro seulement qu’ils en ont eu connaissance.
Permettez-leur donc de réclamer aussi la publicité de votre journal, pour prier M. Offenbach de se rendre à leur séance de vendredi prochain, 18 courant, 30, rue Saint-Marc, à quatre heure.
Lorsque M. Offenbach aura bien voulu préciser ses griefs, la Commission s’empressera de faire droits à ses (...)
Le Violoneux

Théâtres

Lundi 14 octobre 1867
M. Dupuis, le Fritz de la Grande Duchesse, est engagé au théâtre de Liège pendant le mois de congé qu’il va prendre prochainement.
Le directeur belge lui donne 10,000 francs pour ces trente jours, et, par une clause spéciale de son engagement, Dupuis a le droit de choisir lui-même la chanteuse qui lui donnera la réplique.
Où allons-nous ? ___
M. Hervé, qui revendique la paternité de l’opérette-bouffe, considère Jacques Offenbach comme son ennemi intime et le larron de sa gloire. (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Mardi 15 octobre 1867
Ce soir, aux Variétés, représentation extraordinaire au bénéfice de Mlle Schneider.
Inutile de vous dire que la salle est louée depuis la semaine dernière.
* * *
Il paraît que les bonnes loges ne se trouvaient point au bureau du théâtre.
La jolie duchesse, fort habile en affaires, s’en était, dit-on, réservé le placement.
Si nous en croyons ce qui nous est conté, cela a donné lieu, samedi, à une petite scène assez amusante.
Un monsieur du meilleur monde s’étonnait de ne (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Les Brigands Le Violoneux

Gazette de Paris

Mardi 15 octobre 1867
(...)
Cette petite affaire m’ayant pas réussi, le directeur, gérant et propriétaire unique de la Liberté a, comme on sait, décrété qu’il rendrait l’argent aux cinq ou six, souscripteurs, et que son billet de mille francs à lui rentrerait également dans le coffre-fort où il a laissé les meilleurs souvenirs parmi ses nombreux amis. Mais s’il est difficile de lancer une souscription, il est encore bien moins aisé de la liquider. Depuis que la Liberté s’est engagée à rembourser les (...)

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