1867

Théâtres

Samedi 14 septembre 1867
MM. Léon Cogniard et Eugène Rousseau sont, nous dit-on, partis pour Londres.
Ce voyage se rattache-t-il à la création projetée à Londres d’un théâtre voué au répertoire d’Offenbach ?
Mystère !
Jules Prével.

Théâtres

Lundi 16 septembre 1867
Savez-vous quelle pièce sera jouée aux Variétés après la Grande-Duchesse ?
Ce sera une revue.
Une revue de MM. Théodore Cogniard, Siraudin et Blum.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Mercredi 18 septembre 1867
Les Variétés continuent à faire le maximum.
Vendredi, la Grande Duchesse a réalisé une recette de 5,103 fr. ; samedi, une recette de 5,008 fr. ; hier lundi, une recette de 5,200 fr., la plus forte que l’on ait faite.
Et dimanche, la Belle Hélène a encaissé 4,434 francs. ___
La Grande Duchesse fait son tour de France. Neuf théâtres l’ont déjà représentée : ce sont deux de Bordeaux, Lille, Lyon, Toulon, Rouen, Boulogne, Nantes, Vienne et Bruxelles. ___
Les Folies-Saint-Antoine ont (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène

Les causeries du docteur

Mercredi 18 septembre 1867
La pomme est un fruit qui a laissé de vilains souvenirs dans l’histoire ancienne. Vous n’ignorez pas que madame Eve lui dut sa chute ; événement considérable dont le contre-coup se fait encore sentir vivement de nos jours. La pomme a, de plus, causé les malheurs de la belle Hélène, dont Homère et Offenbach chantèrent les aventures
(...)
Dr Flavius Gérondif.
La Belle Hélène

Échos de Paris

Mercredi 18 septembre 1867
C’a été un spectacle affligeant d’ingratitude humaine, que celui donné à Deauville où on intallait [1] dernièrement un duc de Morny.
Qu’on ait voulu perpétuer le souvenir de M. de Morny dans un pays qu’il a inventé, dans une ville qu’il a créée, cela se comprend encore.
Eh bien ! cet homme, chez qui ses ennemis mêmes ont reconnu de merveilleuses facultés, des qualités particulières, une grande obligeance, beaucoup d’esprit – un je ne sais quoi général qui faisait passer sur ce qu’on (...)

Chronique parisienne

Jeudi 19 septembre 1867
Ce qui nous a fait supporter avec un certain courage le supplice de la tabatière infligé à un certain nombre de nos compatriotes par les souverains qui sont venus dernièrement applaudir la Grande-Duchesse de Gerolstein, c’est que nos politiques les plus profonds affirmaient que ces visites royales ne pouvaient que resserrer les liens de sympathie qui sont censés unir la France aux autres nations de l’Europe. (…)
Henri Rochefort.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Paris au jour le jour

Jeudi 19 septembre 1867
A côté de cet article d’un homme de cœur, je regrette de trouver dans l’Epoque une odieuse plaisanterie sur de malheureuses filles de la rue des Martyrs, qu’on a emmenées il y a quelques jours à la préfecture :
Le postillon de la première berline faisait claquer son fouet en chantant sur un air d’Offenbach :
Les voyageuses pour Saint-Lazare ;
L’convoi va partir.
Qu’un postillon, un goujat, se soit permis cette insulte à des prisonnières sans défense, je ne m’en étonne point ; mais (...)
La Vie parisienne

Chronique de Paris

Samedi 21 septembre 1867
(…) Le czar était venu chez nous plus pour ses plaisirs et ses affaires que pour honorer le peuple français. Son premier pas dans Paris fut pour la Grande duchesse de Gérolstein qui l’amusa fort, son dernier acte fut un emprunt qui ne réussit pas. Ce ne fut, certes, point la faute de Berezowski qui était en prison ; cependant si cette défaite tient au cœur du czar, c’est en souvenir des beaux yeux de la grande duchesse qui devrait faire grâce au pauvre Polonais qu’on va donner pour (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Samedi 21 septembre 1867
Avant-hier mercredi, la Grande Duchesse de Gérolstein a fait aux Variétés une recette encore plus forte que celle de lundi, et celle de lundi était déjà classée comme la plus élevée que l’on pût faire dans la petite salle du boulevard Montmartre.
On a fait mercredi 5,277 fr. 50 c., chiffre que l’on ne croyait pas pouvoir atteindre.
Il y avait donc des étrangers à cheval sur le lustre ?
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Dimanche 22 septembre 1867
Hier soir, la 137e représentation de la Grande-Duchesse a atteint le maximum de location (4,400 fr.) et de recette totale (5,300 fr.)
* * *
Mlle Schneider, qui semblait un peu fatiguée, a retrouvé son entrain des premiers jours.
Mademoiselle Garait continue néanmoins de répéter son rôle avec beaucoup de succès.
Si elle avait à le jouer, elle céderait le sien, celui de Vanda, à mademoiselle Georgette Vernet qui est rentrée et l’apprend depuis trois jours.
Enfin, au (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Rechercher