1877

Courrier des théâtres

Samedi 10 février 1877
Ce soir :
Aux Folies-Dramatiques, première représentation de la Foire Saint-Laurent, opérette en trois actes, de MM. Hector Crémieux et A. de Saint-Albin, musique de M. Offenbach ; (…)
Jules Prével.
La Foire Saint-Laurent

La Soirée Théâtrale

Samedi 10 février 1877
Depuis le Vaudeville, où Dora fait le maximum avec une régularité chronométrique, jusqu’au Cirque d’Hiver, où la Vie parisienne en miniature attire toujours un monde fou, presque tous les théâtres du boulevard tiennent un succès, et, les jours gras aidant, il est à peu près impossible d’y trouver la moindre place. Les ouvreurs vous offrent, avec une tenacité agaçante, un strapontin contre la porte d’entrée. Il y a des spectateurs qui ont la naïveté de l’accepter. Moi, je vais passer ma (...)
La Foire Saint-Laurent

La Soirée Théâtrale – La Foire Saint-Laurent

Dimanche 11 février 1877
L’opéra-bouffe de MM. Offenbach, Hector Crémieux et de Saint-Albin qu’on vient de représenter aux Folies-Dramatiques a donné lieu, depuis plusieurs mois, à une lutte homérique.
Pour en raconter toutes les péripéties, plusieurs numéros du Figaro – avec le supplément – ne suffiraient pas. C’est pourquoi je ne puis, à regret, qu’en retracer certains épisodes.
On sait que le directeur des Folies est un administrateur prudent, ennemi des fortes dépenses, ayant adopté un système que je ne (...)
La Foire Saint-Laurent

La Soirée Théâtrale – La Foire Saint-Laurent

Dimanche 11 février 1877
L’opéra-bouffe de MM. Offenbach, Hector Crémieux et de Saint-Albin qu’on vient de représenter aux Folies-Dramatiques a donné lieu, depuis plusieurs mois, à une lutte homérique.
Pour en raconter toutes les péripéties, plusieurs numéros du Figaro – avec le supplément – ne suffiraient pas. C’est pourquoi je ne puis, à regret, qu’en retracer certains épisodes.
On sait que le directeur des Folies est un administrateur prudent, ennemi des fortes dépenses, ayant adopté un système que je ne (...)
La Foire Saint-Laurent

Folies-Dramatiques

Lundi 12 février 1877
Première représentation de la Foire Saint-Laurent, opéra-bouffe, de MM. Hector Crémieux, A. de Saint-Albin et Jacques Offenbach.
Avec les noms de Bobèche et de Malaga, nous devrions être fixés sur l’époque où se noue le double imbroglio de l’opéra-bouffe de MM. Crémieux et Saint-Albin. Si nous nous en tenions à une date précise (ce qui n’importe guère en matière de vraisemblance dramatique), nous serions fort empêchés de rencontrer sur notre chemin la clientèle d’acheteurs et de (...)
La Foire Saint-Laurent

La Soirée Théâtrale

Mardi 13 février 1877
Samedi, pendant que toute la presse répondait à l’appel de M. Cantin et que les notabilités parisiennes qui composent le tout Paris des premières applaudissaient la Foire Saint-Laurent, le théâtre des Menus-Plaisirs faisait sa 492e réouverture avec la reprise de La Fille
de l’Air.
(…) D’autre part, M. Bertrand a consenti à lui prêter une de ses pensionnaires, Mme Kuschnick, pour le principal rôle de la pièce. Gabel, le célèbre gendarme de Geneviève de Brabant, s’est trouvé libre par (...)
Geneviève de Brabant La Foire Saint-Laurent

Échos de Paris – À travers Paris

Mercredi 14 février 1877
M. Offenbach intenterait, dit-on, un procès en diffamation au journal le Siècle, à propos d’un article non signé et des plus injurieux.
Le Masque de fer.
[Récit : Notes d’un musicien en voyage]

La Soirée Théâtrale – Salles de mardi-gras

Mercredi 14 février 1877
(…) Variétés. – Le théâtre est ouvert depuis le matin. C’est à peine si les employés ont eu le temps de dîner entre la représentation enfantine du jour et la grande représentation du soir. Inutile de dire que la salle est archi-comble. Mais tous les enfants n’ont pas été voir le Maître d’Ecole, et il en reste pour le Docteur Ox. Dans une avant-scène, notamment, se trouvent les deux enfants de Judic, adorablement costumés. Le garçon, Georges, a le costume du docteur Dupuis et la fille, (...)
Le Docteur Ox La Foire Saint-Laurent

Courrier des théâtres

Jeudi 15 février 1877
La Marjolaine
On nous a quelquefois reproché d’avoir montré un peu plus de tendresse pour la Renaissance que pour les autres théâtres d’opérettes.
Le reproche – bien qu’il vînt de directeurs rivaux – nous a été sensible, parce qu’il était immérité, mais, pour ne pas l’encourir à nouveau, nou n’avons pas écrit une seule fois le nom de la Marjolaine depuis la première rerésentation. Nous attendions en paix la publication des feuilletons du lundi, certain d’avance qu’ils seraient on ne (...)

Causeries d’un ancien directeur

Samedi 17 février 1877
Dans l’amusante folie intitulée les Deux aveugles, Patachon et Giraffier en viennent aux mains parce qu’ils reconnaissent en eux, l’un « l’homme aux béquilles du pont Saint-Michel », l’autre « le manchot » du même pont. En ce moment, quelqu’un passe. Les deux faux
aveugles se calment aussitôt, et reprennent avec ensemble leur refrain : la lune brille, etc., etc. Le passant jette un sou, et
le rideau baisse.
Le rôle de passant n’est pas celui de Coppéé ; mais demain, il aura son (...)
Les Deux Aveugles

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