1867

Théâtres

Lundi 16 décembre 1867
L’hiver prochain, l’Opéra-Comique donnera un nouvel ouvrage inédit, en trois actes, du maestro Offenbach.
Jules Prével.

Théâtres

Mardi 17 décembre 1867
(…) D’autres quêtes ont été faites, hier soir, à l’Ambigu, par madame Marie-Laurent ; aux Folies-Dramatiques ; par mesdemoiselles Julia Baron, Berthal, Debreuil, M. Miher, etc.
Milher a eu un succès fou parmi les titis, en traînant son sabre entre les banquettes où ils étaient assis.
Ils lui ont donné tous leurs sous en chantant en chœur, sur l’air de la Grande-Duchesse :
Voici le sabre de Milher !…
Cette quête dans ce petit théâtre a produit 467 fr. 75 centimes.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Gazette de Paris

Mardi 17 décembre 1867
La marche triomphale de l’abrutissement continue sur nos différentes scènes parisiennes. Des femmes déshabillées, les idiots de lettres, les vieux jeunes gens et les jeunes vieillards s’en fourrent jusque là, comme disait Hyacinthe dans la Vie parisienne de cet Offenbach tant calomnié, tant attaqué, et qui a certes plus de talent et d’esprit que les piètres vaudevillistes qui l’accusent d’abaisser le niveau intellectuel des masses. (…)
Albert Wolff.
La Vie parisienne

Gazette de Paris

Jeudi 19 décembre 1867
La marche triomphale de l’abrutissement continue sur nos différentes scènes parisiennes. Des femmes déshabillées, les idiots de lettres, les vieux jeunes gens et les jeunes vieillards s’en fourrent jusque là, comme disait Hyacinthe dans la Vie parisienne de cet Offenbach tant calomnié, tant attaqué, et qui a certes plus de talent et d’esprit que les piètres vaudevillistes qui l’accusent d’abaisser le niveau intellectuel des masses. Allez il vaut mieux que vous, dont toute la science (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Dimanche 22 décembre 1867
Les Menus-Plaisirs ont répété hier généralement, avec costumes, décors et orchestre, la nouvelle Geneviève de Brabant.
La première représentation est annoncée pour lundi 23. Toutefois, hier même, la manuscrit n’était pas encore revenu tout entier de la commission d’examen.
Jules Prével.
Geneviève de Brabant

Théâtres

Vendredi 27 décembre 1867
Ce soir, deux premières représentations :
(…) Et, aux Menus-Plaisirs, Geneviève de Brabant, opéra-bouffe en trois actes et neuf tableaux, de MM. Hector Crémieux et Etienne Tréfeu, musique de M. Jacques Offenbach, dont voici la distribution : Le duc de Siffroy [1], MM. Gourdon. Charles Martel, Lesage. Pitou, Gabel. Vanderprout, Leriche. Grabuge, Ginet. Golo, Daniel Bac. L’Ermite Deschamps. Narcisse, Lignel. Saladin, Destroges. Peterpip, B. Leroy. Renaud de Montauban, (...)
Geneviève de Brabant Robinson Crusoé

Hier – Aujourd’hui – Demain

Samedi 28 décembre 1867
On a beaucoup remarqué, à la première représentation de Geneviève de Brabant, une dame assise au balcon, et revêtue d’une sorte de dalmatique en drap d’or du plus singulier.
Quelqu’un nous glisse à l’oreille que c’est une couturière célèbre qui veut lancer cette nouvelle mode.
Georges Maillard.
Geneviève de Brabant

Théâtre des Menus-Plaisirs – Geneviève de Brabant

Samedi 28 décembre 1867
Nous ne comprenons pas que deux ouvrages lyriques se jouent le même soir à Paris : il serait si facile aux directeurs de s’entendre à ce sujet et de ne point forcer les critiques musicaux à faire un choix.
Chaque journal ne possède qu’un rédacteur musical, et le malheureux est obligé d’envoyer à sa place un ami qui, le lendemain, lui remet des notes incomplètes et mal venues.
C’est ce qui a dû arriver hier soir : la Jolie fille de Perth au Théâtre-Lyrique, Geneviève de Brabant aux (...)
Geneviève de Brabant

Théâtre des Menus-Plaisirs – Geneviève de Brabant

Dimanche 29 décembre 1867
Geneviève de Brabant a fait commettre en deux lignes, deux hérésies épouvantables à mon rédacteur en chef.
Il écrivait hier, à la sortie des Menus-Plaisir :
Le genre bouffe – constatons-le sans trop de regrets – commence à s’user.
Je me voile la face, et je proteste. Non ! certainement non ! le genre bouffe ne s’use pas !
Et si, par impossible, pareille lassitude se produisait dans l’esprit des spectateurs, il faudrait le regretter, le déplorer.
Il est si bon de rire !
Ne (...)
Geneviève de Brabant

Théâtres

Lundi 30 décembre 1867
(…) Enfin, voici, pour la dernière fois avant la première représentation, quelques indiscrétions sur plusieurs bonnes scènes de la rue de la Porte-Saint-Martin. Ces scènes originales sont :
(…) Les parodies de la Grande-Duchesse et de Robinson. Dans la première, M. Gaillard créera un type de général en chef tout nouveau et très imprévu : c’est le général petit-crevé, toussant son rôle d’un bout à l’autre ;
(…) Mademoiselle Silly partage avec Laurent toutes les scènes à sensation.
(…) (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Robinson Crusoé

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