1867

Théâtres

Jeudi 7 février 1867
Vous savez que M. Hamburger qui joue l’un des Ajax, – le plus gâteux, – dans la Belle Hélène, a fait de son rôle, qui n’était rien, un type burlesque, quelque chose, enfin.
Hamburger fait sans cesse la chasse à l’actualité il exploite le moindre incident qui se passe sur le boulevard, depuis Brébant jusqu’à Bignon, pour y faire sur la scène une allusion quelconque.
Etre compris par l’orchestre, lui arracher un sourire, tel est le rêve d’Hamburger !!!
Aussi, je viens de vous le dire, (...)
La Belle Hélène

Théâtres

Vendredi 8 février 1867
Ce soir, au Palais-Royal, 100e représentation de la Vie parisienne.
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Rouen, 6 février 1867
Monsieur Valentin,
J’ai lu, il y a quelques jours, dans le Figaro, qu’un habitant de notre ville a tenu à vous apprendre, d’une manière peu flatteuse pour nous, que la Vie parisienne n’avait pas obtenu le succès que peut être on était en droit espérer.
Sans discuter ici tout l’à-propos du parallèle établi entre l’interprétation du grand tragédien Talma et celle de nos artistes, ce (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Samedi 9 février 1867
Mademoiselle Montaland reprend ce soir le rôle de la baronne de Gondremark dans la Vie parisienne, et mademoiselle Howey, qui l’a remplacée pendant quelques jours, remplace maintenant mademoiselle Honorine dans le rôle de Métella.
Jules Valentin.
La Vie parisienne

Théâtre-Lyrique

Dimanche 10 février 1867
Sardanapale, opéra en trois actes et cinq tableau, paroles de M. Beck, musique de M. Victorin Joncières.
Après s’être moqué, comme on l’a fait, aux Bouffes et aux Variétés, des dieux, des déesses et des héros de la fable, c’est, je crois, se tromper étrangement que de croire le public capable de s’intéresser encore à des personnages de l’antiquité.
Un grand-prêtre parait-il, on se rappelle involontairement Calchas-Grenier trichant au noble jeu d’oie, et quand une héroïne en péplum se (...)
La Belle Hélène

Théâtres

Dimanche 10 février 1867
Mademoiselle Cora Pearl n’est plus aux Bouffes !
Elle n’a pas joué hier soir : mademoiselle Petit l’a remplacée.
La veille, il y avait eu dans la salle certains murmures qui présageaient une tempête pour les soirs suivants. On parlait d’étudiants venus là avec des dispositions hostiles. La représentation, en effet, ne fut pas calme on murmura, on grogua, et « les huées d’applaudissements » dont jadis parla la France se changèrent, dit-on, en huées… naturelles.
Quelques messieurs, (...)
Orphée aux Enfers La Vie parisienne

La Soirée Théâtrale

Lundi 11 février 1867
La Gazette des Etrangers lance ce matin une nouvelle à laquelle nous avons de la peine à croire :
« On parle de l’engagement, aux Bouffes-Parisiens, de mademoiselle Skittles, en remplacement de mademoiselle Cora Pearl. »
C’est une idée, cela.
Pourquoi-ne pas faire ainsi défiler tous les quinze jours, dans le rôle de Cupidon, les principales amazones des bords du lac ?
Ce serait un curieux steeple-chase.
Jules Valentin.
Orphée aux Enfers

Gazette de Paris

Mardi 12 février 1867
Il faut croire que de toutes les professions libérales, celle de chroniqueur est la dernière. C’est du moins ce que semble indiquer une aimable niaiserie qui revient dans les journaux grands du petits toutes les fois que l’un des nôtres publie un livre ou fait jouer une pièce, ce qui n’est pas rare :
A peine le volume a-t-il paru, à peine le rideau est-il tombé sur le couplet final du vaudeville, que les prud’hommes de lettres, et ils sont ma foi fort nombreux, s’écrient en chœur :
« (...)
Orphée aux Enfers

Théâtres

Mardi 12 février 1867
L’hiver prochain, le Palais-Royal donnera une nouvelle pièce de MM. Henri Meilhac, Ludovic Halévy et Jacques Offenbach.
Un traité a déjà été signé entre les directeurs de ce théâtre et les auteurs de la Vie parisienne.
Jules Valentin.
La Vie parisienne [Projet non abouti (ou nom modifié)] Le Château à Toto

Théâtres

Mercredi 13 février 1867
MM. Offenbach, Meilhac et Ludovic Halévy, nous font savoir qu’ils n’ont passé aucun nouveau traité avec le théâtre du Palais-Royal. Ils n’ont pour l’hiver prochain de traité qu’avec le théâtre de la Porte-Saint-Martin.
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Lille, 11 février 1867,
Monsieur le rédacteur,
Je lis dans votre numéro d’hier une lettre de M. Vachot, directeur du Grand-Théâtre de Lille, dans laquelle il m’accuse de malveillance pour avoir osé dire que la Vie parisienne avait été d’abord accueillie (...)
La Vie parisienne Le Château à Toto

Hier – Aujourd’hui – Demain

Jeudi 14 février 1867
C’est déjà bien loin, cela – un mois, presqu’un siècle à Paris ! – mais quelque légère que soit la mémoire de nos lecteurs, ils n’ont peut-être pas oublié le débat qui s’est élevé entre mesdemoiselles Schneider et Silly.
Nos lecteurs se souviennent sans doute aussi d’une causerie de M. de Villemessant dans laquelle il nommait en toutes lettres M. Marcelin comme auteur de la spirituelle et mordante lettre qui fut le premier coup de canon de cette bataille et que mademoiselle Silly Oreste (...)
La Belle Hélène

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