1867

Théâtres

Lundi 18 mars 1867
Zulma Bouffar, atteinte d’un torticolis musculaire, pourra reprendre ces jours-ci son rôle dans la Vie parisienne. ___
Pour l’anniversaire du Prince Impérial, la petite Samary, en costume de tambour, a chanté aux Bouffes le Petit Grenadier, couplets de circonstance, qu’elle devait primitivement faire entendre aux Variétés.
Cet intermède précédait Orphée aux Enfers ou les Derniers jours d’un Condamné…
La direction actuelle va, on le sait, se retirer par jugement de la cour impériale ! (...)
Orphée aux Enfers La Vie parisienne

Théâtres

Mardi 19 mars 1867
La campagne entreprise à Nantes par Désire, Gerpré et mademoiselle Tostée n’aura pas été heureuse.
Les journaux nous en apportent d’assez piètres nouvelles : mademoiselle Tostée a été malade pendant tout son séjour et elle a dû, pour ne pas empêcher les représentations, faire dans tous ses rôles de désastreuses coupures.
Néanmoins, nous voyons que les trois artistes ont joué dimanche soir, au Grand-Théâtre, Orphée aux Enfers.
Mais les critiques nantais sont un peu raides l’un d’eux : (...)
Orphée aux Enfers

Paris au jour le jour

Mardi 19 mars 1867
Tout le feuilleton de M. Nestor Roqueplan serait à citer quant au fond, il est de l’avis de tout le monde, mais comme forme c’est bien joli
Vous êtes un des plus grands musiciens de ce siècle, dit-il à Verdi ; prenez bien garde de faire des progrès ; on vous accuse de chercher à être moins Italien pour devenir un peu Allemand.
Si, en quittant l’Italie, des Allemands y ont laissé leur musique, il faut la leur réexpédier.
Ne craignez pas d’entendre dire ce que des musiciens sans idées (...)

Théâtres

Mercredi 20 mars 1867
Au Palais-Royal, rentrée, hier soir, de Zulma Bouffar dans son rôle de Gabrielle. Dans la journée, on avait lu et collationné un acte de M. Dupin, l’Orphelin ou Mon oncle César ; l’auteur hésite encore entre ces deux titres. Voici la distribution de la pièce :
MM. R. Luguet, Pellerin, Fizelier, Gaston ; mesdames Delille et Clary. ___
Un léger indice, qui semble confirmer que l’affaire des Bouffes est en voie d’arrangement.
On a pu remarquer que les affiches portaient, la semaine (...)
Orphée aux Enfers La Vie parisienne

Théâtres

Dimanche 24 mars 1867
(…)
La Grande Duchesse sera prête d’ici à quinze jours.
Offenbach ne permet pas qu’on néglige rien pour le succès. On lui octroyait trois tambours dans le défilé des gardes… il en a demandé touze !
Douze ! il les aura.
La question Dupuis est toujours en litige. Un feu supplémentaire pour les représentations de la nouvelle pièce, offert d’un côté et accepté de l’autre, tranchera sans doute la difficulté.
___
On nous interroge beaucoup trop sur l’avenir des Bouffes.
Nous en (...)
Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein

Indiscrétions parisiennes

Lundi 25 mars 1867
La banque des auteurs
J’ai pensé que la plupart de nos lecteurs ignoraient la mode de perception des droits d’auteurs à Paris (aussi bien qu’en province et à l’étranger), et je me suis rendu rue Saint-Marc, 30, à l’une des deux agences, officiellement investies du soin de recueillir les revenus des dramaturges dans les vingt-sept théâtres de la capitale. Il y a là un mécanisme dont ne se doutent guère les gens qui, chaque soir, occupent les fauteuils de M. Hostein et les avant-scènes de (...)
Barbe-Bleue

Théâtres

Mardi 26 mars 1867
Madame Ugalde, qui joue ce soir Bertrand des Rendez-vous bourgeois à l’Opéra-Comique, est remplacée aux Bouffes par mademoiselle Darcier dans le rôle d’Eurydice d’Orphée aux enfers.
Jules Valentin.
Orphée aux Enfers

Théâtres

Mercredi 27 mars 1867
M. Cogniard, seul, espère nous donner la Grande Duchesse d’ici au samedi 6 avril.
On répète aujourd’hui les quatre actes avec orchestre.
Décors et costumes sont prêts.
Le rôle de mademoiselle Schneider est – ce qui vous étonnera – plutôt sérieux que comique.
Couder représente un général quelque peu cousin de celui de la Liberté des théâtres.
Grenier joue un personnage de peu d’importance ; et, de ce peu, l’artiste a fait beaucoup.
Mais il n’y aura décidément que quatre tambours (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène [Projet non abouti (ou nom modifié)]

Théâtres

Vendredi 29 mars 1867
La Grande Duchesse est aux prises avec la censure, et serait, dit-on, assez maltraitée. Mais ses auteurs sauront bien la tirer de là. * * *
Si nous en croyons un ami d’Offenbach, M. Cogniard deviendrait pour la nouvelle pièce d’une prodigalité russe.
Il aurait accordé à Dupuis les 30,000 francs d’appointements réclamés par ce premier ténor des Variétés.
Gerpré, doublure de Dupuis, recevrait 9,000 francs par an.
Mademoiselle Tautin, qui remplacera mademoiselle Schneider en cas (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Samedi 30 mars 1867
Mon cher de Villemessant,
Nous lisons dans le Figaro d’aujourd’hui que nous sommes aux prises avec la commission d’examen et que la Grande Duchesse a été fort maltraitée. Rien n’est moins exact. Nous n’avons au contraire qu’à nous louer – cette fois comme à l’ordinaire – de nos rapports avec MM. les membres de la commission d’examen. Nous sommes donc obligés de déclarer à l’avance que, si notre pièce ne réussit pas, ce sera notre faute et non la leur.
Tout à vous,
H. Meilhac, (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Rechercher