1875

Courrier des théâtres

Mercredi 10 mars 1875
Tout le monde sait avec quelle rapidité l’opéra-bouffe de Geneviève de Brabant a été monté à la Gaîté.
Il paraît qu’aux Bouffes – en 1859 – il en a été de même ; voici ce que raconte M. de Lassalle dans une petite brochure parue il y a quelques années :
Offenbach avait mis tout son monde sur pied. Les habitants de la rue Monsigny – côté impair – pouvaient sans quitter leurs pantoufles, juger de l’activité qui régnait au théâtre. Il ne fallait pour cela que plonger du regard au travers (...)
Geneviève de Brabant

La Soirée Théâtrale

Jeudi 11 mars 1875
Il faudrait commencer cette soirée comme un bulletin de bourse par cette simple ligne : – Une légère tendance à la baisse s’est manifestée sur le marché.
Le fait est que les recettes ne sont plus aussi généralement brillantes qu’il y a quelques semaines.
(…) La Gaîté est comme l’Opéra : elle se ressent à peine de l’influence atmosphérique et Geneviève de Brabant a attiré un nombreux public qui préfère aux douceurs du bock en plein air les merveilles de la décoration et de la mise en (...)
Geneviève de Brabant

Courrier des théâtres

Jeudi 11 mars 1875
Après la Princesse de Trébizonde, les Bouffes-Parisiens donneront pour finir la saison, les Hannetons, revue du printemps, en trois actes et quatre tableaux, de MM. E. Grangé et A. Millaud, avec musique du répertoire d’Offenbach.
Jules Prével.
La Princesse de Trébizonde Les Hannetons (revue)

Courrier des théâtres

Vendredi 12 mars 1875
Geneviève de Brébant, la fantaisie en neuf tableaux de MM. Grangé et Buguet, passera, au théâtre Déjazet mardi prochain.
Gustave Lafargue.
Geneviève de Brabant

Courrier des théâtres

Lundi 15 mars 1875
LE BAL DES ARTISTES DRAMATIQUES
(…) Le second étage des loges n’est pas complètement garni : une jolie Chinoise y fait pourtant sensation : c’est Angèle de la Gaîté, en compagnie d’Elvire Gilbert et d’Iriart, deux camarades de son théâtre, la première dans le costume mâle des Braconniers d’Offenbach, la seconde en paysanne de fantaisie. (…)
Mlles Ghinassi, E. Desforêts, Marie Garnier (l’ex-Vénus des Bouffes, première édition d’Orphée), Dequeroy, Estradère, Ramellini, etc…, se (...)
Orphée aux Enfers Les Braconniers

Une préface de Jacques Offenbach

Mercredi 17 mars 1875
Les Soirées parisiennes, par un Monsieur de l’Orchestre.
Aujourd’hui même, la librairie Dentu met en vente un volume qui est certainement appelé à avoir un grand succès.
Ce sont les Soirées parisiennes de notre collaborateur le Monsieur de l’Orchestre.
La vignette, dessinée par Grévin pour la couverture de ce volume, le résume très spirituellement :
Un diablotin masqué, ayant des oreilles en guise d’ailes et portant une paire d’yeux en breloques, prend des notes sur un calepin. (...)

Courrier des théâtres

Mercredi 17 mars 1875
C’est dimanche prochain 21 courant, à une heure précise, qu’aura lieu la représentation de Geneviève de Brabant, que M. Offenbach, directeur de la Gaîté, offre à tout le personne de tous les journaux parisiens.
Le maestro vient de nous remettre, avec une lettre très aimable, les places réservées au Figaro ; une loge pour la rédaction et une grand nombre de places variées pour ses typographes.
Nous les distribuerons demain. En attendant, merci à Offenbach.
Jules Prével.
Geneviève de Brabant

La Soirée Théâtrale

Jeudi 18 mars 1875
Ce soir, étant à la Gaîté où Geneviève de Brabant continue à éblouir les masses, j’ai surpris le petit bout de dialogue que voici : – Que cela doit coûter cher à monter ! – Bah ! ce sont des bruits que font courir les journaux.
Le public, en effet, est toujours tenté de croire qu’on exagère en parlant des dépenses faites pour telle ou telle féerie.
Il est facile de lui prouver qu’il a tort.
C’est justement ce que le fragment de conversation cité plus haut m’a donné envie de faire. (...)
Geneviève de Brabant

Courrier des théâtres

Jeudi 18 mars 1875
Ce soir, au théâtre Déjazet, première représentation de Geneviève de Brébant, pièce à côté… de la Gaîté, en trois actes et neuf tableaux. ___
Les frais de chaque représentation de Geneviève de Brabant, à la Gaîté, s’élèvent, paraît-il, à la somme considérable de quatre ou cinq mille francs ; aussi n’est-ce pas un mince libéralité qu’Offenbach fait aux typographes de la presse parisienne en leur offrant dimanche prochain une présentation gratuite de son nouveau succès.
Comme le maestro (...)
Geneviève de Brabant

La Soirée Théâtrale – Une première à Déjazet

Vendredi 19 mars 1875
Depuis quelque temps, je recevais de Paris et de province, de nombreuses lettres se résumant toutes ainsi :
« Pourquoi ne nous parlez-vous jamais du théâtre Déjazet ? »
(…) Devant cette unanimité, je m’incline. Je n’ai pas parlé du théâtre Déjazet, parce que le théâtre Déjazet ne méritait guère qu’on en parlât ; mais puisque les masses protestent, puisqu’elles tiennent à savoir ce qui se passe dans le bouis-bouis du boulevard du Temple, parlons-en.
La première de ce soir est (...)
Geneviève de Brabant

Rechercher