1879

Échos des théâtres

Vendredi 24 octobre 1879
Hier a eu lieu, aux Folies-Dramatiques, la lecture de la Fille du tambour-major, de MM. Chivot et Duru, musique d’Offenbach.
François Oswald.
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Dimanche 26 octobre 1879
C’est à tort qu’un de nos confrères annonce le changement de titre de la nouvelle opérette d’Offenbach aux Folies. La Fille du tambour-major ne s’appellera pas Royal-Tambour.
François Oswald.
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Lundi 27 octobre 1879
La lecture de la Fille du tambour-major eu lieu samedi, chez Offenbach.
Les rôles principaux sont distribués à MM. Lepers, Luco, Simon-Max, Maugé, Mmes Simon-Max, Vernon et Girard mère.
Cette dernière jouera au naturel, dans l’ouvrage, le rôle de la mère de Mme Simon-Max.
La Fille du tambour-major, qui entre dès aujourd’hui en répétition, est une fantaisie militaire qu’on dit pleine de surprises et d’attraits.
François Oswald.
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Mercredi 29 octobre 1879
La Fille du tambour-major sera jouée aux Folies-Dramatiques vers le 10 décembre.
L’action se passe en Italie, sous le Consulat.
Le premier tableau représente un couvent, le second un château italien, le troisième une auberge ; quant au quatrième, nous n’en dirons rien c’est une surprise.
Il suffira seulement de savoir que Luco ne dessine pas moins de trois cents costumes pour la pièce.
La lecture a produit un très grand effet. Tout le monde a été ravi de son rôle. Luco (...)
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Jeudi 30 octobre 1879
Voici la distribution complète de la Fille du tambour-major, aux Folies : Monthabor MM. Luco Le duc della Volta Maugé Robert Lepers Griolet Max-Simon Bambini Bartel Gregorio Noirot Clampas Pauly Zerbetini Jeault Stella Mmes Simon-Girard Claudine Noémi Vernon La duchesse Girard La prieure Lestrade
Maggré la crainte des auteurs, MM. H. Gaston Hirsch et Raoul de Saint-Arroman, et du compositeur M. Serpette, la Nuit de Saint-Germain, opéra-comique en trois actes et (...)
La Fille du tambour-major Madame Favart

Fête de la presse française au profit des inondés de Murcie

Vendredi 31 octobre 1879
(...)
Une estudiantina composée des artistes chantants et dansants de Paris, costumés à l’Espagnole.
Fanfares, orphéons, musiques militaires.
Un grand orchestre exécuterait une marche gaie de Gounod et une marche sentimentale d’Offenbach, composés pour la circonstance.
Distribution des prix.
Danses nationales par les délégués des villes d’Espagne.
(...)

Fête de la presse française au profit des inondés de Murcie

Dimanche 2 novembre 1879
(...)
Nous avons dit également que nous demanderions à Gounod de nous écrire une marche gaie, et, à Offenbach, de composer, à notre intention, une marche sentimentale. Nous voulons, en effet, faire ce qui ne se fait pas habituellement et demander à chaque homme de génie ou de talent de nous donner ce que personne, en-dehors de la Presse, ne pourrait se procurer, fût-ce à prix d’or.
(...)

Échos des théâtres

Dimanche 2 novembre 1879
Demain lundi, aux Folies-Dramatiques, reprise de Madame Favart, avec Mme Simon-Girard, dans le rôle de Mme Favart, qu’elle a créé.
Cette reprise servira de début à Mlle Burton, dans le rôle de Suzanne.
Mlle Burton est cette jeune artiste qui, sous le nom de Saint-Martin, fut remarquée, à l’Ambigu, dans le Juif polonais et qui obtint un prix d’opéra-comique au dernier concours du Conservatoire.
François Oswald.
Madame Favart

La journée parisienne

Lundi 3 novembre 1879
Marie Heilbron
(...)
Depuis le jour où Marie Heilbron apparaissait aux Variétés, dans une opérette d’Offenbach, les Braconniers, avec toute la provocation de sa beauté court vêtue, jusqu’à ce soir, où, tresses rousses et robe blanche, nous l’entendrons murmurer les ivresses et crier les douleurs de Marguerite ; quel chemin parcouru !
(...)
Tout-Paris.
Les Braconniers

Échos des théâtres

Mercredi 5 novembre 1879
Depuis deux jours, les Folies-Dramatiques ont repris Madame Favart, en attendant la Fille du tambour-major, dont les répétitions sont très activement poussées.
Mlle Burton, qui devait primitivement créer aux Bouffes le rote principal des Noces d’Olivette, a émigré rue de Bondy, où elle a trouvé dans te personnage de Suzanne un rote d’ingénue tout à fait dans ses cordes.
La jeune et gentille artiste a parfaitement réussi.
François Oswald.
Madame Favart La Fille du tambour-major

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