1879

Bruits de coulisses

Dimanche 17 août 1879
(...)
Puisque nous parlons Opéra populaire – ajoutons que l’un des premiers ouvrages qui seront montés soit audit Opéra, soit au Théâtre-Lyrique s’il y en a un, sera l’Escaladron volant de la Reine, opéra-comique en trois actes, de M. Dennery, musique de Littolf.
Il avait été question un instant de cet ouvrage pour l’Opéra-Comique mais Jean de Nivelle et les Contes d’Hoffmann empêcheront évidemment M. Carvalho de monter autre chose, cette année, du moins.
Louis Lambert.
Les Contes d’Hoffmann

Bruits de coulisses

Samedi 23 août 1879
Par suite du traité passé avec les auteurs des Cloches de Corneville, la direction des folies-Dramatiques se voit forcée d’interrompre les représentations de Madame Favart.
Le joyeux opéra-comique d’Offenbach n’aura donc plus que quelques représentations.
François Oswald.
Madame Favart

Bruits de coulisses

Lundi 25 août 1879
La reprise des Cloches de Corneville n’aura lieu que mardi aux Folies-Dramatiques.
Madame Favart sera encore jouée ce soir et demain lundi.
François Oswald.
Madame Favart

Bruits de coulisses

Samedi 30 août 1879
Ce soir :
A l’Opéra, Faust, pour les débuts de M. Berlin. Le nouveau ténor de M. Vaucorbeil est un élève de Mme Balanqué ; après avoir passé par les Bouffes, où il joua le tout petit rôle de Wilhem dans la Timbale et celui de l’amoureux dans Monsieur Choufleury, il a été à Bruxelles, où il remporta, au théâtre de la Monnaie, quelques succès ; à son retour en France, il fut engage par M. Carvalho qui, après lui avoir fait créer la Courte-Echelle et jouer plusieurs rôles du répertoire, lui (...)
Monsieur Choufleuri restera chez lui…

Bruits de coulisses

Jeudi 11 septembre 1879
Aux Folies-Dramatiques, on active les répétitions de Pâques fleuries, un opéra-comique de M. Lacôme, qui attend depuis bien longtemps son tour, à cause des succès prolongés des Cloches de Corneville et de Madame Favart.
Cet ouvrage sera joué vers la fin du mois. Ensuite viendra la Fille du tambour-major qui s’appelait primitivement : le Régiment qui passe. [1]
François Oswald.
La Fille du tambour-major Madame Favart

Bruits de coulisses

Samedi 13 septembre 1879
C’est lundi, 1er septembre, que M. Grau a inauguré sa saison et le Fifth Avenue-Theatre de New York. D’abord, Mlle Aimée, retour de Californie, y donnera sept représentations avant son départ. Cette artiste quitte définitivement l’Amérique le 10 septembre. Hier, 11, après deux ou trois jours de repos nécessités pour compléter les aménagements de la salle, a dû avoir lieu le grand début. On donnait la Fille de madame Angot avec la distribution suivante : Mlles Paola Marié, Clairette ; (...)
La Périchole La Grande-Duchesse de Gérolstein Barbe-Bleue Les Brigands

Bruits de coulisses

Dimanche 14 septembre 1879
Il n’y a aucun rapport, comme on paraît le supposer, entre le Régiment qui passe et la Fille du tambour-major.
Le premier de ces deux ouvrages est de MM. Clairville, Gondinet et Duval, musique de M. Planquette, et passera après Pâques fleuries.
Le second est de MM. Chivot et Duru, musique de M. Offenbach, et ne sera joué que dans le courant de l’année prochaine.
(...)
François Oswald.
La Fille du tambour-major

Echos de Paris

Mercredi 24 septembre 1879
(...) Nouvelles à la main
(...)
Seconde histoire, qui a eu pour cadre la grande revue passée l’autre-jour par l’empereur d’Allemagne, près de Strasbourg.
Les terres du champ de manœuvre étaient si détrempées qu’un grand nombre de fantassins y perdirent leurs bottes. Les bottes embourbées furent même si nombreuses à un certain moment, qu’on dut nommer un homme par bataillon pour recueillir ces chaussures en détresse.
Les Allemands, « à cheval sur la discipline », ne quittaient pas (...)
Les Brigands La Grande-Duchesse de Gérolstein

Échos des théâtres

Jeudi 9 octobre 1879
Le directeur des Folies-Dramatiques vient de recevoir le dernier morceau de la Fille du tambour-major.
On dit que la nouvelle partition d’Offenbach est absolument réussie. Quant à la pièce, elle est fort amusante et nécessitera, paraît-il, une mise en scène assez considérable. On est disposé, aux Folies, à l’aire des merveilles.
Le théâtre des Fantaisies-Parisiennes, de Bruxelles, va donner Madame Favart, avec la distribution suivante : Favart MM. Falchieri (de l’Opéra-Comiquo). (...)
La Fille du tambour-major Madame Favart

Bruits de coulisses

Vendredi 17 octobre 1879
Notre correspondant de Bruxelles nous adresse la dépêche suivante :
« Hier soir a eu lieu la première de Madame Favart comme je vous l’avais annoncé. La salle était très animée, et l’affluence du public faisait augurer une bonne soirée. Des le premier acte, Mlle Mary Albert (Mme Favart) a été couverte d’applaudissements après les couplets « Prenant mon air le plus bénin ». Mlle Isaye (Suzanne), a très bien chanté « Mon p’tit papa, je t’en supplie... »
 » La chanson de l’Echaudé, (...)
Madame Favart

Rechercher