Mercredi 14 mai 1879
Nous avons annoncé que la soirée d’audition des Contes d’Hoffmann, d’Offenbach, était remise à dimanche prochain.
M. Bouhy ne chantera pas, dans cette soirée, M. Halanzier ne lui en ayant pas accordé l’autorisation. Son rôle sera tenu par M. Aubert, jeune baryton, ayant fait jadis partie da la troupe du Théâtre-Lyrique, direction Pasdeloup, et récemment engagé par M. Carvalho. M. Taskin, de l’Opéra-Comique ; Mme Franck-Duvernoy, de l’Opéra. ; Mlle Lhéritier, la nourrice des Amants de (...)
Les Contes d’Hoffmann
Lundi 19 mai 1879
Jacques Offenbach
Je voudrais déjà être à ce soir. Il y a grande fête chez maître Jacques. Nous allons enfin entendre ces fameux Contes d’Hoffmann qui n’ont pas trouvé à Paris la scène qui leur convient, et dont les Viennois, plus heureux, se régaleront l’hiver prochain. A moins que, d’ici là, l’Opéra-Comique ne se décide. On en dit tout le bien-du monde. Nous verrons. Le maestro a dû se faire pas mal d’ennemis, comme il arrive pour ces réunions exceptionnellement enviées, dont tout le (...)
Les Contes d’Hoffmann
Monsieur Choufleuri restera chez lui…
La Vie parisienne
Les Bavards (Bavard et Bavarde)
Orphée aux Enfers
Lischen et Fritzchen
Lundi 19 mai 1879
Ce soir, chez le maestro Offenbach, audition des fragments des Contes d’Hoffmann.
Voici, avec les noms de personnages, les noms des artistes qui exécuteront ces fragments :
Hoffmann : MM. Auguez et Aubert ;
Le conseiller Lindorf, Coppelius, le docteur Miracle et le capitaine Dapertutto : M. Taskin ;
Stella, Antonia, Giuletta : Mme Franck-Duvernoy ;
La Muse, Nicklause (travesti) et une Voix de la tombe : Mme Lhéritier.
François Oswald.
Les Contes d’Hoffmann
Mardi 20 mai 1879
PREMIÈRE DES CONTES D’HOFFMANN
Une première représentation comme on n’en voit pas tous les jours, sans cela nous serions trop heureux.
Offenbach, sur un livret de MM. Jules Barbier et Michel Carré, a composé un opéra fantastique ; Vizentini, alors qu’il dirigeait le Théâtre-Lyrique, avait obtenu la partition.
Il rêvait des merveilles ; il devait y avoir notamment un royaume des Joujoux, qui aurait été le dernier mot du magnifique.
Il n’eut pas le temps de réaliser son projet.
Les (...)
Les Contes d’Hoffmann
La Belle Hélène
Barbe-Bleue
Vendredi 23 mai 1879
Devant les succès obtenus dimanche soir par ses Contes d’Hoffmann, Offenbach consentirait volontiers à traiter dès à présent avec un directeur parisien, même avant la représentation de Vienne.
Son traité avec M. Sauner ne lui interdisant pas de donner la primeur de son œuvre à Paris.
Avis aux amateurs.
François Oswald.
Les Contes d’Hoffmann
Dimanche 25 mai 1879
Le premier ouvrage que représentera M. Martinet sur son théâtre d’Opéra-Populaire sera très probablement le Pétrarque, de M. Duprat, cet ouvrage qui a été joué, non sans quelque succès, sur quelques scènes de province.
Un des motifs qui ont poussé M. Martinet à cette résolution, c’est que Pétrarque, tout grand opéra qu’il est, n’exige pas des frais bien considérables. Mais, si la subvention de 200,000 francs est accordée à la nouvelle exploitation, on aurait bien voulu inaugurer (...)
Les Contes d’Hoffmann
Mardi 27 mai 1879
La Fille de madame Angot passera demain mardi aux Folies-Dramatiques. Malgré son succès, on a dû interrompre Madame Favart, les costumes devant être remis à neuf pour les représentations de cette pièce à Bordeaux, et la troupe des Folies partant le 1er juin.
François Oswald.
Madame Favart
Jeudi 29 mai 1879
Nous avons dit que l’Opéra-Comique jouerait l’hiver prochain les Contes d’Hoffmann, d’Offenbach.
Ajoutons que le compositeur à l’intention de modifier le rôle d’Hoffmann et d’en faire un ténor, pour M. Talazac. Mme Engally serait chargée du double personnage de Nicklause et de la Muse. Le maestro n’est pas encore fixé sur la distribution des autres rôles.
François Oswald.
Les Contes d’Hoffmann
Mardi 17 juin 1879
L’Assommoir va être joué en flamand à Bruxelles. M. Driessens, directeur du théâtre flamand d’Anvers, sollicite de l’administration communale l’autorisation d’établir en face de la Bourse, dans les terrains vagues avoisinant la rue Middeleer, le vaste théâtre en bois qui lui sert aux représentations qu’il donne chaque été dans les principales villes de Hollande. Si l’autorisation est accordée, ce qui est probable, M. Driessens et sa troupe resteront quinze jours dans la capitale de la (...)
Madame Favart
Vendredi 4 juillet 1879
Voilà qu’on reparle des propositions qui auraient été adressées à Mlle Jeanne Samary pour chanter l’opérette aux Bouffes.
Si nous ne nous trompons pas, une tentative de ce genre avait déjà été faite auprès de la gracieuse soubrette des Français, il y a dix-huit mois. Il s’agissait de créer, au même théâtre des Bouffes, le rôle principal de la Marocaine !
Jugez si Mlle Samary a eu raison de refuser ces offres !
Cette fois, il s’agit de propositions sérieuses et en vue de pièces (...)
La Marocaine