1879

Les premières

Dimanche 14 décembre 1879
La Fille du tambour-major, opéra-comique en trois actes et quatre tableaux paroles de MM. Alfred Duru et Henri Chivot ; musique de Jacques Offenbach.
Je crois que de longtemps nous ne retournerons aux Folies-Dramatiques.
Offenbach tient un de ces succès tels qu’il n’en aura eu que rarement de plus durables.
Beaucoup de verve et de fantaisie, beaucoup de délicatesse et de fraîcheur dans les idées voilà, en deux mots, le jugement que l’on peut porter sur sa nouvelle partition. On doit (...)
La Fille du tambour-major

La Soirée Parisienne

Dimanche 14 décembre 1879
LA FILLE DU TAMBOUR-MAJOR
Honneur au courage heureux !
MM. Cantin et Blandin sont les premiers qui aient osé affronter les atrocités de la température. Il est vrai que, depuis hier, le temps s’était singulièrement radouci, et c’est justement à MM. Cantin et Blandin que nous en sommes redevables.
En effet, à peine avaient-ils affiché leur intention dernière de donner le samedi la première représentation de leur pièce, à peine a-t-on su que l’on allait entendre une nouvelle partition (...)
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Mercredi 17 décembre 1879
Le succès de la Fille du tambour-major promet d’égaler celui de la Fille de Mme Angot et des Cloches de Corneville.
Dès la seconde représentation, la recette s’est élevée à 5,400 francs, chiffre encore inconnu aux Folies-Dramatiques, et la location d’avance a atteint, en deux jours, plus de 12,000 francs. * * *
En présence de ce grand succès, la direction a décidé que, tous les dimanches et fêtes, la pièce serait jouée en matinée, avec les interprètes de la création.
La première (...)
La Fille du tambour-major

La journée parisienne

Jeudi 18 décembre 1879
Le journal « Paris-Murcie »
Ce soir sera livré, aux assistants de la soirée à l’Hippodrome, le journal fait spécialement pour cette grande fête de la charité. Demain, tous les Parisiens le trouveront dans les kiosques et, le même jour, les trains du matin emporteront les exemplaires destinés à la province et au monde entier.
(...)
Parmi tous les collaborateurs, il faut saluer d’abord l’organisateur, le chef, M. Lebey.
Grâce a sa qualité de directeur de l’Agence Hava, ayant des (...)

Échos des théâtres

Mardi 23 décembre 1879
Le grand succès de la Fille du tambour-major brave l’intempérie de la saison.
Le chiffre des recettes pendant la semaine qui vient de s’écouler s’est élevé, malgré le service de la presse, à la somme de 34,035 fr., soit une moyenne de 4,870 francs, ce qui est plus que magnifique par le temps que nous avons.
François Oswald.
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Samedi 27 décembre 1879
Voici la liste des matinées qui auront lieu dimanche prochain :
(...)
Folies-Dramatiques, la Fille du tambour-major.
(...)
François Oswald.
La Fille du tambour-major

La Soirée Parisienne

Dimanche 28 décembre 1879
EN ALLANT A SON MINISTÈRE...
On n’ignore pas quelle difficulté éprouve en ce moment M. de Freycinet à composer un ministère à peu près convenable. Le matin, il se lève de bonne heure et, après une toilette sommaire, le voilà en route. Il grimpe les escaliers, frappe à toutes les portes, attend dans toutes les antichambres. Il saisit les hommes politiques au saut du lit, les flatte, les sollicite, les enguirlande. Il emploie toute sa rhétorique à les convaincre, et toute sa philosophie à (...)
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Dimanche 28 décembre 1879
Echange de bons procédés.
Le lendemain du grand succès de la Fille du tambour-major, Albert Wolff écrivit à Offenbach une lettre de chaudes félicitations.
Le lendemain du non moins grand succès de Paris en actions, Offenbach lui renvoya sa lettre, en biffant la signature de Wolff et en la remplaçait par la sienne.
François Oswald.
La Fille du tambour-major

Échos des théâtres

Lundi 29 décembre 1879
Madame Favart vient d’être jouée à Marseille avec un grand succès.
Le rôle principal était chanté par Mme Vaillant-Couturier ; M. Maris, qui jouait le rôle de Favart, a eu quelques désagréments.
Une partie du public a sifflé avec une certaine énergie les couplets politiques : « C’est léger, léger, léger, léger, léger ! »
François Oswald.
Madame Favart

La Soirée Parisienne

Lundi 30 décembre 1879
LE DIRECTEUR MÉLOMANE
On s’est beaucoup ému, dans le monde des théâtres, de ce qui est advenu l’autre jour à la Comédie-Française.
(...)
Alors on rétablira l’orchestre quitte à supprimer trois rangs de spectateurs et a construire de nouvelles baignoires pour se rattraper. On ouvrira les bras aux lauréats du concours Cressent ; on commandera des ouvrages inédits à Offenbach, à Lecocq, à Serpette et à Cœdès. Les artistes des autres théâtres de chant viendront jouer en représentations ; (...)

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